"J'ai une réunion de famille ce week-end" : les raisons de se faire tester au Covid-19

Publié le 1 septembre 2020 à 12h29, mis à jour le 1 septembre 2020 à 15h01

Source : TF1 Info

CORONAVIRUS - Un peu plus de 3.000 nouveaux cas d'infection au coronavirus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, a annoncé lundi soir Santé publique France. De plus en plus de personnes se font dépister et devant les laboratoires de ville ou itinérants, les files d'attente s'allongent. Nous avons demandé à ces personnes pourquoi elles souhaitaient se faire tester.

Sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris ou encore devant les laboratoires de ville, les files s'allongent pour faire un test PCR pour le Covid-19. Ils sont des centaines à faire la queue pour se faire tester gratuitement. Ils ont 23, 25, 32 ans, sont parfois un peu plus âgés et souvent, c'est leur premier test de dépistage. La plupart sont asymptomatiques mais alors, pourquoi ont-ils décidé de se faire tester ? Ils nous expliquent. 

J'ai une réunion de famille ce week-end, avec des personnes âgées
Un jeune homme, croisé à Paris, dans la file d'attente de dépistage

Devant un centre de dépistage, chacun a une bonne raison de venir se faire tester mais pour beaucoup, ce test rassure : "J'étais en contact avec l'ami d'un ami qui a été testé positif alors on fait la queue trois heures", explique un jeune homme, d'une vingtaine d'années. Un autre, prudent, veut être sûr de ne pas faire courir de risques à ses proches : "J'ai une réunion de famille ce week-end, avec des personnes âgées. On a tous décidé de se faire tester pour être sûrs que tout le monde soit à l'abri et qu'on puisse profiter tous ensemble, sans trop se poser de questions". Une jeune fille explique qu'elle est un cas contact  : "J'ai été en contact avec quelqu'un qui avait le Covid. Je veux vérifier".

Vérifier, se rassurer, ne faire prendre aucun risque aux autres, donc. Mais parfois, un test PCR négatif est obligatoire. Une femme nous explique les raisons de sa venue : "Je dois prendre l'avion, et je dois me faire dépister trois jours avant". Même chose pour cette jeune femme qui se fait dépister avant d'aller en Guadeloupe : "C'est obligatoire", dit-elle. Pour ce quinquagénaire, c'est aussi un passage obligé : "Cela a été demandé par mon entreprise, pour un voyage professionnel".

Sur toutes les personnes croisées lundi matin, une seule confie qu'elle se confinera dans l'attente du résultat de son test. Les autres continueront de mener leur vie en respectant les gestes barrières, et même s'il est négatif, pas question de se relâcher : "Je n'ai pas du tout envie de l'attraper", glisse une jeune femme. 

Quelles priorisations dans les tests ?

Ces derniers jours, l'objectif annoncé du gouvernement est de tester un million de personnes par semaine avec une priorisation des personnes prises en charge. Priorités : les examens à visée diagnostique pour les personnes présentant des symptômes du coronavirus, les personnes cas contact et à risques, les personnes identifiées comme possiblement infectées lors d'un événement ou en communauté ainsi que les personnes identifiées comme ayant été en contact avec un cas par l’application Stop-Covid. 

Ensuite, les personnes en situation de précarité ou exerçant dans une structure à risques comme les abattoirs, les personnes travaillant avec des personnes âgées ou encore des voyageurs de retour d’une zone de circulation active du virus en France ou à l’étranger. Enfin, les personnes qui ont fait le choix d'être dépistées pour "convenance personnelle ou à visée de surveillance épidémiologique".

Ce lundi 31 août, 3.082 nouveaux cas ont été confirmés, selon Santé publique France. La progression des cas avait été plus forte ces derniers jours, avec un pic à plus de 7.000 vendredi, et environ 5.400 samedi et dimanche. Les chiffres du lundi, qui décomptent les cas du dimanche, marquent en général un coup de frein par rapport aux chiffres des autres jours, en raison de la fermeture des laboratoires par exemple.


La rédaction de TF1info

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