VIDÉO - En montagne comme à la mer, comment les chiens secouristes apprennent à sauver nos vies

Publié le 21 août 2020 à 23h08

Source : TF1 Info

REPORTAGE - Terre-neuve, berger allemand... Sélectionnés pour leurs aptitudes, ces héros à quatre pattes sont entraînés pour sauver des vies. Une équipe de TF1 a assisté à leur formation, en mer comme à la montagne.

De boule de poil à sauveteur. En montagne comme à la mer, des chiens secouristes sauvent des vies chaque année. Dotés d’un flair trente fois plus développé que celui de l’homme, ils peuvent repérer une personne disparue, en la pistant grâce à son odeur, dans des zones extrêmement vastes. Ou bien encore, tracter un baigneur en train de se noyer pour le ramener jusqu’au rivage. Mais on ne s’improvise pas chien sauveteur du jour au lendemain.

Direction la vallée de la Tinée, dans les Alpes-Maritimes, où Zarko, le berger allemand des gendarmes de haute-montagne, doit aujourd’hui retrouver une personne qui a disparu la veille. Le scénario est fictif, il s’agit d’un exercice. L’animal se lance à sa poursuite. Au bout d’une dizaine de minutes, il finit par débusquer sa cible. Mission accomplie. Le résultat de plusieurs années d’entraînement avec son maître. "C’est comme un enfant. On doit s’en occuper tous les jours, sinon le chien ne nous le rendra pas. C’est un échange. Il nous fait confiance et nous aussi", explique au micro de TF1 Benjamin Corrège, maréchal des logis-chef du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) des Alpes-Maritimes. 

Un terre-neuve peut remorquer dans l’eau une charge pouvant aller jusqu’à une tonne

En bord de mer, comme à Bandol (Var), des chiens secouristes épaulent les nageurs sauveteurs. Parmi eux, Jarod, un terre-neuve de 60 kilos. Ce jour-là, il participe à un entraînement au cours duquel il doit porter secours à un baigneur qui a perdu connaissance. Avec son maître, il remorque la victime inconsciente jusqu’à la rive. Une vie sauvée, potentiellement. D’origine canadienne, le terre-neuve a le profil idéal pour mener ce type d’opérations de sauvetage. "C'est un chien qui a une morphologie qui est bien adaptée pour le secours maritime. Il a des pattes palmées avec une membrane interdigitale, un peu comme les canards", explique Jean Stefanini, directeur de la Fédération nationale des maîtres-chiens. 

En plus de son aptitude à nager, le terre-neuve possède un sous poil dense et un poil long, épais et imperméable, ce qui lui permet de travailler longtemps en eaux froides. De même, rien qu’à l’aide de sa mâchoire, une femelle terre-neuve comme Lilie (que vous pouvez découvrir dans le reportage en tête d'article) peut remorquer dans l’eau une charge pouvant aller jusqu’à une tonne. "C’est une relation de partage, d’amour et de confiance", confie une bénévole, admirative. Une sorte de pacte entre le maître et son chien. De quoi donner des ailes à l'animal. Pour Lilie, l’entraînement se terminera par un plongeon de cinq mètres depuis un promontoire. Sans hésitation ou presque, elle s'exécute. Une prouesse qui pousse à l'admiration.


La rédaction de TF1info

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