Saintes-Maries-de-la-Mer, la dernière commune confinée de l'Hexagone

Publié le 25 mai 2020 à 6h41, mis à jour le 25 mai 2020 à 7h42

Source : JT 20h WE

CONFINEMENT - À cette période de l'année, les Saintes-Maries-de-la-Mer, en Camargue, accueillent jusqu'à 40 000 visiteurs venus de toute l'Europe pour célébrer la sainte patronne des gens du voyage. Mais aujourd'hui, il est impossible d'atteindre la commune pour les non-résidents, afin de respecter le protocole sanitaire mis en place pour lutter contre l'épidémie de coronavirus.

C'est la dernière commune à être confinée en métropole. En Camargue, les Saintes-Maries-de-la-Mer devaient accueillir ce week-end, comme tous les ans, le célèbre pèlerinage des Gitans, Roms et Tziganes qui viennent des quatre coins de l'Europe honorer leur sainte patronne Sara. Mais la perspective de voir arriver des milliers de personnes a convaincu la préfecture de fermer l'accès à la ville. Elle pourra retrouver ses visiteurs dès le 27 mai prochain.

En attendant, il faut montrer patte blanche pour réussir à entrer dans les rues exceptionnellement vides du village. Autour de la commune, les policiers filtrent les voitures, et refusent l'accès aux non-résidents. Autant de précautions pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, qui s'inscrivent dans le plan de déconfinement progressif voulu par l’exécutif depuis le 11 mai dernier. 

Interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes

Rappelant l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans un espace public au moins jusqu'à la fin de la première phase du déconfinement, soit jusqu'au 1er juin inclus, les autorités de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et le maire des Saintes-Maries de la mer ont pris la décision d'annuler le pèlerinage. 

Ailleurs en France, certaines activités reprennent progressivement, sous conditions et en fonction des situations sanitaires. Si les plages et plans d'eau ont rouvert, c'est le plus souvent en "mode dynamique", c'est à dire sans l'autorisation de s'asseoir ou de faire des châteaux de sable, encore moins de s'allonger pour bronzer. A Paris, les parcs et jardins restent fermés malgré les demandes réitérées de la maire, Anne Hidalgo. Une décision qu'Edouard Philippe a justifié vendredi dans un courrier : l'Île-de-France étant en zone rouge "il n'est pas envisageable, à ce stade, d'y autoriser l'ouverture des parcs et jardins".


La rédaction de TF1info

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