VIDÉO - Une semaine après l'explosion de la rue de Trévise, les pompiers de Paris acclamés par une foule d'anonymes

Publié le 20 janvier 2019 à 13h21, mis à jour le 20 janvier 2019 à 13h39

Source : Sujet TF1 Info

HOMMAGE - Huit jours après l'incendie rue de Trévise dans le 9e arrondissement Paris et la mort de deux soldats du feu, les habitants du quartier de la rue de Trévise ont rendu hommage aux pompiers de Paris en les acclamant à l'entrée de la caserne du Château d'eau. Le sinistre a fait quatre morts et 66 blessés.

Les acclamations ont commencé à 11 heures précises, ce dimanche,  devant la caserner du Château d'Eau à Paris. Pendant de longues minutes,  plusieurs dizaines d'anonymes ont rendu hommage aux pompiers de Paris, dont deux sont morts il y a une semaine dans l'explosion de la rue de Trévise : le sergent Simon Cartannaz et le caporal Nathanaël Josselin. Dans la foule d'habitants réunis pour dire "merci", l'émotion était encore vive huit jours après ce drame. Une émotion également perceptible chez les pompiers.

Les deux jeunes pompiers âgés de 28 et 27 ans étaient en intervention rue de Trévise dans le 9e arrondissement le samedi 12 janvier quand une violente explosion consécutive à une fuite de gaz notamment s'est produite. Ils n'ont pas survécu. Une cérémonie en leur hommage avait eu lieu jeudi, à l'Etat major des pompiers en présence notamment de Christophe Castaner, ministre

Deux jeunes femmes ont également perdu la vie

Deux jeunes femmes ont également perdu la vie au cours de ce drame. Laura Sanz Nombela, 36 ans, mère de trois enfants de 4,5 et 10 était venue passer quelques jours à Paris avec son mari "en amoureux". La trentenaire se trouvait dans un hôtel situé à proximité de la boulangerie du 6, rue de Trévise quand l'explosion s'est produite. Laura Sanz Nombela travaillait au supermarché "la Despensa" de Tolède, sa ville natale située dans la province du même nom. Elle vivait à Burguillos. 

Dimanche 13 janvier, au lendemain du drame, les secours ont retrouvé le corps sans vie Adèle Biaunier, tourangelle qui vivait à Paris depuis plusieurs années avec son compagnon avocat. Le couple vivait dans un appartement situé au premier étage du 6, rue de Trévise.  

"Fille de deux professeurs d’un lycée de Tours, Adèle Biaunier a été élève infirmière à l’école de la Croix-Rouge de Tours, avant d’intégrer les services du pôle Vinci de Chambray, pour un premier poste, de décembre 2010 à la fin 2011. Elle a notamment travaillé au service des urgences et dans les services de chirurgie, a précisé  La nouvelle République il y a quelques jours. Les collègues qui se souviennent d’elle parlent d’une « fille joyeuse, pétillante, positive, très jolie, qui ne laissait personne indifférent ». Elles disent aussi que c’était une excellente infirmière, qui adorait son métier. (...) Sévèrement blessé, son compagnon, avocat, hospitalisé à Paris, serait aujourd’hui hors de danger". 

"Selon les proches de la jeune femme, juste avant la déflagration, Adèle et son compagnon s’apprêtaient à quitter l’immeuble, inquiétés par l’odeur persistante de gaz qui s’engouffrait dans les étages. Ils n’en ont pas eu le temps", a indiqué le quotidien.

Adèle Biaunier aurait eu 29 ans le 26 janvier prochain. 

Hommage de la mairie samedi

Samedi 19 janvier, une semaine après le drame, la maire du 9e arrondissement et son équipe ont rendu hommage eux aussi aux victimes de cette terrible explosion.

Plusieurs immeubles situés aux abords de celui où s'est produit le sinistre sont inaccessibles et le resteront un moment. "Les dégâts matériels sont immenses. Ce sont 25 immeubles qui ont été directement impactés ... Parmi ces 25 immeubles il y en a 7 qui sont déclarés en péril. 700 personnes aujourd'hui qui se retrouvent sans hébergement ou dans un hébergement dégradé, c'est-à-dire sans eau, électricité, ni gaz", a fait savoir cette semaine la maire du 9e arrondissement.

Selon un arrêté signé mercredi par la maire de Paris, et dont l'AFP a pris connaissance, six immeubles sont menacés d'effondrement et trois autres sont également inhabitables jusqu'à nouvel ordre.

La chambre de commerce et d'industrie de Paris a quant à elle dénombré 42 entreprises sinistrées après la violente explosion. 


La rédaction de TF1info

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