Présidentielle : pour Ayrault, Hollande regrette "sans doute" sa décision de ne pas se représenter

par Aurélien DELIGNE
Publié le 15 janvier 2017 à 15h36
Présidentielle : pour Ayrault, Hollande regrette "sans doute" sa décision de ne pas se représenter
Source : Patrick KOVARIK / AFP

CHOIX - Alors que se tient ce dimanche le deuxième débat de la primaire de la gauche, Jean-Marc Ayrault a indiqué qu'il ne comptait pas rendre publique une préférence pour tel ou tel candidat. En revanche, il a déclaré que François Hollande regrettait "sans doute" et "d'une certaine façon" son choix.

En pleine primaire de la gauche, Jean-Marc Ayrault est revenu sur le choix de François Hollande de ne pas se représenter à la présidentielle. "Il le regrette sans doute d'une certaine façon mais c'est ainsi. Il a pris sa décision", a-t-il déclaré sur France 3 ce dimanche tout en précisant qu'il s'agissait d'une décision "noble et courageuse". "C'est lui qui aurait été le mieux placé, à la fois pour défendre son bilan, et je crois qu'avec le temps qui passera il y aura une reconnaissance de ce bilan, et pour présenter aussi au pays des perspectives".

Malgré l'annonce du chef de l'Etat début décembre, l'ex-Premier ministre pense que "la gauche peut gagner". "Lorsque nous y verrons plus clair, lorsque toutes les candidatures seront sur la table, que les candidats auront leurs signatures, alors il y aura des choix à faire. Mais on verra, c'est une autre étape", a-t-il expliqué, tout en laissant  entendre que le candidat PS pourrait potentiellement se désister au profit d'Emmanuel Macron, qu'il considère comme un "homme de gauche".

Ayrault ne veut pas se résigner à choisir entre François Fillon et Marine Le Pen

L'ancien maire de Nantes a d'ailleurs assuré qu'il tenait à ce que "la gauche ne soit pas absente du second tour de l'élection présidentielle". "Je ne peux pas me résigner" à "être obligé de choisir entre le candidat de la droite, en l'occurrence François Fillon, et Marine Le Pen" au second tour.

Mais il n'a pas pour autant souhaité exprimer une éventuelle préférence pour l'un des candidats, qui pour cinq d'entre-eux ont été ses ministres. "Choisir entre les uns et les autres alors qu'il y a peut-être des enjeux plus importants... N'attendez pas de moi que je distribue les bons et les mauvais points à tel ou tel", a-t-il lancé. 


Aurélien DELIGNE

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