Que sont-ils devenus ? (2/6) - La chèvrerie de Loïc et Charline : une chance de reprendre un commerce déjà bien installé

S.L avec la rédaction de TF1
Publié le 6 février 2019 à 8h30, mis à jour le 6 février 2019 à 10h12
Que sont-ils devenus ? (2/6) - La chèvrerie de Loïc et Charline : une chance de reprendre un commerce déjà bien installé

DROIT DE SUITE - En 2017, Loïc et Charline reprennent une chèvrerie dans la Nièvre. Une reconversion facilitée par le fait qu'ils ont pu marcher dans les pas de leurs prédécesseurs. Un an plus tard, nous les avons retrouvés. Où en sont-ils ? Quelles sont les difficultés mais aussi les sources de satisfaction ?

"Un chouette cadre de vie, on s'organise comme on veut et on peut passer du temps avec nos enfants. Et ça, ça n'a pas de prix". Voilà ce que déclarait Charline en avril 2017 à une équipe de TF1, quelques mois après avoir repris avec son mari une chèvrerie à Couloutre, un petit village de la Nièvre. 

Près d'un an et demi plus tard, l'enthousiasme est-il toujours au rendez-vous ? "Oui, oui, tout va bien. Les clients sont là  et l'activité se développe", résume la jeune femme. Il faut dire que le couple avait des atouts dans sa manche. D'une part, ils connaissait le métier. Fromagers de profession, ils avaient travaillé quatre ans dans une exploitation de l'Yonne. Ensuite, ils ont repris une chèvrerie, "Caprice des chèvres", qui avait déjà une bonne renommée. Nos prédécesseurs ont pris leur retraite après 40 ans d'activité et étaient connus dans tout le département", explique Charline. 

Il fallait faire au moins aussi bien qu'eux et nous avions encore beaucoup à apprendre
Charline

Un avantage, car les clients étaient attachés à la marque. Mais aussi une pression : "Il fallait faire au moins aussi bien qu'eux et nous avions encore beaucoup à apprendre". Un peu plus d'un an plus tard, le pari semble relevé. Le couple écoule toute sa production de crottins de chèvre en vente directe, cinq marchés par semaine et via la vente à la ferme. Ils ont récemment lancé une gamme de yaourts au lait de chèvre, "un véritable succès", se réjouit Charline. 

Rêvent-ils de plus grand ? "Non, pas du tout. Nous avons été démarchés par des cantines mais notre production n'est pas assez importante pour les fournir et nous souhaitons rester à taille humaine". Surtout, ils veulent garder un contact direct avec leurs clients. "Avoir leur retour, c'est essentiel'. 

Passer en bio si possible

Le couple caresse cependant un rêve, celui de transformer leur exploitation en bio. L'an prochain, ils se fourniront en fourrage bio pour nourrir leurs chèvres et adapteront le soin aux bêtes. "Mais nous verrons si les clients suivent si nous augmentons légèrement nos prix. Nous sommes dans un territoire rural, ce n'est pas évident. Il faut que cela reste rentable pour nous". Mais s'ils peuvent obtenir le label, ils le feront. 

Quant à la vie à la campagne ? "Aucun souci. Nos deux enfants  s'y sont très bien faits et un car de ramassage scolaire les emmène à l'école dans un village voisin", explique Charline, enthousiaste. Jusqu'ici, tout va bien !


S.L avec la rédaction de TF1

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