REPORTAGE - La nuit dernière, les températures ont une nouvelle fois dégringolé. Les bougies commencent à manquer pour réchauffer l'air autour des cultures et leur prix s'envole.
C'est la cinquième nuit de lutte contre le gel dans le vignoble de Benoît Gautier à Parçay-Meslay (Indre-et-Loire). Il a fait - 1 °C. Le vigneron se bat pour sauver sa production et doit installer plus de 400 bougies sur une parcelle d'un hectare. "Il n'y aura pas du tout de nuage. C'est là qu'avec le froid, l'effet glace casse le bourgeon ou le gel", a-t-il expliqué.
Ces bougies sont la seule solution pour éviter de tout perdre cette année. Mais avec les gelées répétées du mois d'avril, elles sont de plus en plus rares. Passer de nouvelles commandes tourne au casse-tête. "On essaie de savoir si les collèges en ont en trop, si les grossistes en ont encore en disponibilité ou s'il y a des livraisons prévues", confie un agriculteur.
En quelques jours, le prix d'une bougie est passé de huit à plus de dix euros. Sans stock disponible, c'est le système D qui prime. Une astuce qui ne compense pas un problème majeur. Chaque matinée de lutte contre le gel, c'est 2500 euros dépensés. Un surcoût difficile à reporter sur le prix des vins du Val de Loire.
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