Mon village à l'heure du Covid

REPORTAGE - À l'heure du deuxième confinement, certains commerces sont fermés et les déplacements limités. Dans le village de Bengy-sur-Craones, par exemple, l'activité est réduite au maximum.
Avec le reconfinement, la vie sociale est réduite pour les habitants de Bengy-sur-Craon (Cher). Cette année, il n'y aura pas de repas de Noël à cause du coronavirus. Par ailleurs, il a fallu s'équiper en masque et en gel hydroalcoolique. Des dépenses supplémentaires qui s'élèvent à 2500 euros soit 0,5% du budget. Pas neutre pour un village de 700 habitants, d'autant que la salle des fêtes n'a été louée que trois week-ends en six mois.
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Des finances en baisse et un quotidien rythmé aujourd'hui par les seules sorties d'école et la tournée du facteur. Plus que jamais, Marc Trompat, l'épicier du village est donc devenu indispensable. Le seul restaurant, fermé, n'a pas résisté au premier confinement. Le coiffeur, lui, attend des jours meilleurs. C'est également le cas pour le tatoueur, tout juste installé dans la commune il y a quelques mois. Tous espèrent que cela ne durera pas.
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