Coupe du monde : maintenant, ils font payer les billets aux bébés !

Publié le 16 septembre 2015 à 20h44
Coupe du monde : maintenant, ils font payer les billets aux bébés !

SHOCKING - L'affaire fait grand bruit outre-Manche : l'organisation de la Coupe du monde a demandé à un supporter gallois d'acheter un ticket à sa fille de 9 mois pour qu'elle puisse assister à Galles - Uruguay dimanche.

L'appât du gain. Alors que l'organisation de la Coupe du monde se vante d'avoir vendu un nombre impressionnant de billets (2,3 millions, soit 95 % des places disponibles) et prévoit des bénéfices records pour cette édition, voilà que la mésaventure d'un supporter gallois montre que tout cela à un prix : celui de faire payer tout le monde, même les bébés ! Révélé par le Walesonline , le témoignage de Rich Davis fait en effet grand bruit outre-Manche, car ce fan de rugby ne pourra finalement pas emmener sa petite Molly (9 mois) voir Pays de Galles - Uruguay dimanche à Twickenham.

Des Australiens ont déboursé 800 euros supplémentaires pour leurs jumeaux

Pourtant, ce fan de rugby très prévoyant avait acheté depuis longtemps deux places pour lui et sa femme alors enceinte, pensant logiquement qu'il pourrait garder sa fille dans les bras en tribune. Depuis, l'organisation lui a fait savoir que Molly devait être munie d'un billet pour accéder à l'enceinte, sauf qu'il n'y en a plus dans la partie de stade concernée. "C’est ridicule, elle se serait assise sur mes genoux, déplore Davis au média gallois. Je suis déjà allé au Millenium Stadium pendant le Tournoi des VI nations et ça n’avait pas été un problème".

Autre exemple de cette politique tarifaire contestable,  Mumsnet , un site destiné aux parents, rapporte qu'un couple d'Australiens venu en Angleterre pour assister à deux rencontres a dû débourser 800 euros supplémentaires pour offrir des places à leurs jeunes jumeaux... Face au scandale, l'organisation, se retranche derrière l'argument massue de la sécurité pour expliquer sa démarche : "Si un stade peut contenir 80 000 personnes, vous ne pouvez pas en rajouter un nombre inconnu sur des genoux", a ainsi déclaré un porte-parole de World Rugby à Walesonline. Imparable mais pas très généreux. 

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La rédaction de TF1info

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