“Le match pour la 3e place ne signifie rien, c’est comme embrasser sa sœur”

par Antoine HUOT DE SAINT ALBIN
Publié le 26 octobre 2015 à 15h16
“Le match pour la 3e place ne signifie rien, c’est comme embrasser sa sœur”

RUGBY - Après avoir perdu en demi-finale, l’Argentine et l’Afrique du Sud se retrouveront vendredi dans le cadre du match pour la troisième place. Une rencontre qui ne plaît guère au sélectionneur des Springboks, Heyneke Meyer, auteur d'une comparaison plutôt osée.

Il y a des défaites qui font plus mal que d’autres. Celles en demi-finales de compétitions internationales sont souvent les plus douloureuses. L’Argentine et l’Afrique du Sud peuvent en témoigner. Les deux nations ont pris un gros coup sur la tête après avoir perdu respectivement contre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Les rêves du titre suprême se sont envolés dans les nuages britanniques. Restent les bleus à soigner, le mental à retrouver. Car malgré tout, la Coupe du monde n’est pas terminée. Pumas et Springboks se retrouveront vendredi pour le match pour la troisième place.

Dernier match de Matfield

“C’est mentalement très, très dur parce que cela ne signifie rien pour moi. C’est comme embrasser sa sœur. La seule chose qui compte c’est d’être champion du monde, tout le reste est un discours de perdant”, a vivement réagi le sélectionneur de l’Afrique du Sud, Heyneke Meyer lorsqu’il a fallu aborder ce match. Des paroles crues sûrement dues à l’immense déception d’être passés si près de battre la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre (18-20).

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Les propos du Sud-Africain contrastent avec ceux du légendaire deuxième-ligne, Victor Matfield. “Un match a toujours une signification quand tu revêts le maillot des Springboks. Pour moi, c’est probablement le dernier match avec cette sélection et je veux le gagner. Pour certains coéquipiers, cela sera également le dernier match et on veut qu’il soit spécial. On veut que les gens craignent de nouveau ce maillot des Springboks”, a indiqué le joueur passé par le RC Toulon. Espérons que tous les joueurs Sud-Afs aient le même avis que Victor Matfield au moment d’entrer sur le terrain.

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Antoine HUOT DE SAINT ALBIN

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