Attention, les cas de varicelle sont en forte augmentation dans l’Hexagone

par Julie BERNICHAN
Publié le 23 mars 2017 à 12h35
Attention, les cas de varicelle sont en forte augmentation dans l’Hexagone

DÉMANGEAISONS – Le dernier bulletin du réseau Sentinelles, chargé de suivre la progression des maladies, constate un boom de la varicelle en France métropolitaine. Le meilleur moyen de l’éviter reste d’adopter quelques mesures d’hygiène.

On se gratte de plus en plus dans l’Hexagone. La faute à la varicelle, cette maladie infectieuse extrêmement contagieuse qui touche particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Il suffit qu’un bambin éternue sans mettre la main devant sa bouche ou fasse un bisou un peu trop baveux à l'un de ses camarades pour que le virus varicelle-zona (VZV) se propage. Dix à vingt-et-un jour plus tard, après la période d’incubation, l’enfant (ou plus rarement l’adulte) présente une fièvre, des rougeurs sur lesquelles apparaissent des vésicules. La maladie est certes bénigne mais les démangeaisons sont très inconfortables. 

Alors, méfiance ! Le réseau Sentinelles, chargé de surveiller la progression des maladies, constate une multiplication des cas sur le territoire. "Le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 37 cas pour 100.000 habitants", révèle son dernier bulletin. Une activité considérée comme "modérée à forte". Mais certaines régions sont plus exposées que d’autres.

Un virus très présent en Pays de la Loire, en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine

Ainsi, la prudence est de mise en Pays de la Loire, où les cas sont les plus nombreux (74 cas pour 100.000), en Ile-de-France (50), en Nouvelle-Aquitaine (49) et dans les Hauts-de-France (40). Dans ces régions, l’activité est considérée comme forte. Les personnes résidant en Bretagne, en Corse et en Occitanie devront également se montrer vigilantes, l’activité y étant modérée.

Sentinelles

Parce que la vaccination n’est pas recommandée pour tout le monde, l’adoption de quelques gestes simples permet d’éviter d’être contaminé. Cela passe par apprendre à son enfant à se couvrir la bouche avec un mouchoir jetable (ou sa manche) lorsqu’il éternue et à bien se laver les mains après avoir été aux toilettes ou avant de manger. Aérez par ailleurs bien sa chambre tous les jours. S’il présente les premiers symptômes, évitez de l’emmener dans les lieux publics (sauf pour aller chez le médecin, bien sûr) et qu’il embrasse ses frères et sœurs pendant quelques jours. La maladie se guérit généralement très bien en une douzaine de jours. 

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Julie BERNICHAN

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