ESPOIR - Selon le co-fondateur du projet Obépine (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), Vincent Maréchal,on observe une diminution des concentrations de Covid-19 dans les eaux usées en Île-de-France depuis la semaine du 22 mars.
Après deux semaines de confinement, les premiers effets des restrictions commencent-ils à porter leurs fruits ? Pour le co-fondateur du projet Obépine (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), Vincent Maréchal, on observe en effet une diminution du Covid-19 dans les eaux usées en Île-de-France "depuis la semaine du 22 mars". Ces observations ont été faites à partir de l'analyse des données de trois stations suivies par le réseau de traitement des eaux usées.
Des niveaux encore "très élevés" malgré tout
"C'est un signe encourageant qui est assez bien corrélé aux données qu'on a sur les données épidémiologiques d'incidence notamment, et de taux de positivité des dernières semaines", assure le professeur de virologie à Sorbonne Université sur France Info. Vendredi, Santé Publique France notait effectivement dans son bulletin journalier un ralentissement de la circulation du virus en Ile-de-France. "Ces données sont toutefois encore fragiles, parce qu'on reste sur des niveaux très élevés", prévient Vincent Maréchal. Il s'agit malgré tout de la première fois depuis fin janvier qu'une telle tendance est observée.
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Le professeur indique cependant que des niveaux de circulation élevés sont encore retrouvés dans les eaux usées dans "le Nord, le Sud et l'Est". "Et puis, des niveaux faibles sur l'ouest de la France."