Covid-19 : un dépistage massif commence à Roubaix pour traquer le variant britannique

COVID - La ville de Roubaix, qui compte près de 100.000 habitants, débute une vaste campagne de dépistage d'une durée de six jours pour tenter de détecter la présence du variant britannique ou sud-africain du coronavirus, bien plus contagieux.
Une opération de dépistage sans précédent. Alors que plusieurs foyers de contamination au variant britannique du Covid-19 ont été détectés ces derniers jours en France, les autorités sanitaires prennent les devants face à cette souche particulièrement contagieuse, preuve en est la situation alarmante au Royaume-Uni.
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À Roubaix, c'est une vaste campagne de tests qui a débuté pour six jours ce lundi matin avec comme objectif de tester, tracer et isoler les éventuelles personnes positives au coronavirus et porteuses du variant anglais. Une ville qui n'a pas été choisie au hasard.
"Roubaix était la ville qui avait le plus de portages du virus avant le deuxième confinement", explique sur LCI Philippe Froguel. L'endocrinologue en charge de la coordination de cette campagne de dépistage ignore à ce stade si les fêtes de fin d'année aura un impact notable sur le taux de positivité des tests et de la possible découverte de la souche britannique dans le Nord : "Cela va être intéressant de voir ce qui se passe".
Les autorités espèrent des tests sur 20 à 30% de la population roubaisienne
Les échantillons de personnes testées positives participant à cette opération seront analysée au genopole d'Evry (Essonne) qui procédera au séquençage du virus afin de détecter la présence du variant britannique et du variant sud-africain. D'autres plateformes régionales verront prochainement le jour.
Philippe Froguel mise sur un taux de participation de 20 à 30% de la population de Roubaix qui compte environ 100.000 habitants tandis que l'ARS, elle, table sur 10% des Roubaisiens.
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"Ce qui se passe en ce moment devrait inciter les Roubaisiens à venir, on a fait tout ce qu'on a pu pour les informer avec des médiateurs... Je serais roubaisien, je viendrais, car c'est le seul moyen de savoir ce qui se passe et d'éviter un potentiel couvre-feu à 18h", conclut enfin Philippe Froguel.
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