Covid-19 : pour fluidifier les flux, 20.000 bracelets sanitaires déployés à Lille

Léa LUCAS avec AFP
Publié le 20 août 2021 à 20h51

Source : TF1 Info

CONTRÔLES - Afin de faciliter les va-et-vient des clients, une quinzaine de bars et de restaurants lillois s'apprêtent à déployer quelques 20.000 bracelets sanitaires d'une couleur différente chaque jour. Ils ne remplaceront toutefois pas le pass sanitaire.

Une fois le premier contrôle du pass sanitaire réalisé, un dispositif de bracelets - pour fluidifier les entrées et les sorties dans les bars et les restaurants des clients - s'apprête à être déployé à Lille. Pour l'heure, seule une quinzaine d'établissements de la commune ont adhéré à cette initiative, lancée par le Groupement des commerçants de la ville. Ce dernier, qui revendique 200 abonnés, a déjà reçu une commande de 20.000 bracelets à "moins de 5 centimes à la pièce", selon sa présidente, Geneviève Dubuisson. 

Bracelet valable pour un seul établissement

Ces bracelets sont "non transférables, numérotés, d'une couleur différente pour chaque jour" et au nom de l'établissement, détaille-t-elle, avant de préciser qu'ils ne constituent "en aucun cas un sésame pour aller de bars en bars." "Accrochés au poignet" des clients après présentation du pass sanitaire, ils renverront uniquement "à la carte du bar ou au site internet" de l’établissement et au site du Groupement des commerçants de Lille. 

Mais, "en aucun cas les bracelets ne peuvent se substituer au contrôle du passe sanitaire dans chaque établissement", a averti la préfecture, rappelant que "ce contrôle engage la responsabilité de chaque responsable d'établissement". Ainsi, "les forces de police et de gendarmerie contrôleront le pass sanitaire lui-même, ainsi que les identités", a-t-elle ajouté. 

Favorable à cette initiative qu'elle juge "bienvenue", la préfecture a ainsi estimé que cela devrait "faciliter l'identification des clients en terrasse et au bar, et favoriser le respect de la réglementation, qui concourt à la prévention de l'épidémie".

Pour rappel, une opération du même type, lancée en Gironde ce mercredi, a été suspendue dès le lendemain afin d'en "clarifier les contours", a annoncé l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du département (UMIH-33).

"Un de nos adhérents a fait l'objet de commentaires et avis négatifs émanant de personnes opposées à la vaccination, et notamment traité de 'collabo', mais sans autre controverse", a rapporté Geneviève  Dubuisson. "Nous ne sommes pas responsables de l'imposition du pass, nous cherchons seulement à faciliter la vie de nos adhérents", a-t-elle indiqué. 


Léa LUCAS avec AFP

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