Covid-19 : selon la HAS, rien ne s'oppose à vacciner les personnes déjà infectées

Publié le 19 décembre 2020 à 18h51
Covid-19 : selon la HAS, rien ne s'oppose à vacciner les personnes déjà infectées
Source : Yui Mok / POOL / AFP

VACCINATION - La Haute autorité de santé précise qu'il n'y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes contaminées dans le passé par le coronavirus, mais que rien ne s'y oppose si elles le souhaitent.

Quid des personnes contaminées dans le passé par le Covid-19 ? Après l'annonce de la stratégie vaccinale française, c'était l'une des questions en suspens. La Haute autorité de santé vient préciser dans un avis qu'il n'y a pas lieu en France de vacciner systématiquement les personnes déjà contaminées par le coronavirus, mais que rien ne s'y oppose si elles le souhaitent. Cette précision vient compléter les recommandations de la HAS du 30 novembre pour la future campagne de vaccination contre le Covid-19.

L'instance explique que le "constat scientifique" est "qu'à ce jour les données ne permettent pas de savoir s'il y a un bénéfice à vacciner les personnes qui ont déjà été infectées par le SARS-CoV-2", le virus provoquant la maladie Covid-19. En conséquence, elle "estime à ce stade qu'il n'y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une forme symptomatique de la Covid-19". D'un autre côté, elle remarque l'absence "d'effet indésirable grave particulier", lorsque qu'une personne ayant eu la maladie se fait vacciner. Elle en conclut donc que rien ne s'oppose à une telle vaccination, si une personne contaminée le souhaite, "à l'issue d'une décision partagée avec le médecin".

Les femmes enceintes non prioritaires pour l'heure

La HAS a par ailleurs confirmé sa recommandation de vacciner en priorité les personnes âgées dépendantes en EHPAD et les résidents âgés en établissement collectif. Elle précise que les soins de suite et de réadaptation ne sont pas concernés dans cette phase 1 de la campagne de vaccination. Pas plus que les personnes en situation de handicap hébergées dans des établissements, et ne présentant pas de comorbidité ou d'âge élevé augmentant le risque de forme grave de la maladie.

Enfin, l'instance confirme que les personnes atteintes de trisomie 21 sont considérées comme prioritaires pour la vaccination, comme celles ayant des comorbidités à risque. En revanche, elle précise ne pas inclure à ce stade les femmes enceintes dans les populations prioritaires.


La rédaction de TF1info

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