Covid-19 : les médecins du travail peuvent désormais tester et vacciner

Publié le 2 décembre 2020 à 18h51
SEBASTIEN BOZON / AFP
SEBASTIEN BOZON / AFP - Source : SEBASTIEN BOZON / AFP

POUVOIRS ÉLARGIS - Les services de santé au travail sont à présent autorisés à participer au dépistage et à la vaccination dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, et ce jusqu'au 16 avril 2021.

Ce sont de nouvelles missions pour la médecine du travail à l'heure où l'OMS rappelle l'importance du dépistage contre le Covid-19 et le vaccin est plus que jamais sur les rails. Le gouvernement a autorisé ce mercredi par ordonnance les services de santé au travail à participer au dépistage et à la vaccination dans le cadre de la lutte contre la propagation de l'épidémie. Et ce jusqu'au 16 avril 2021. L'ordonnance en question, adoptée en Conseil des ministres, autorise ainsi "le médecin du travail et, sous sa supervision, d'autres professionnels de santé des services de santé au travail" à "prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2".

Les services de santé au travail sont également autorisés à participer aux actions "de vaccination définies par l'État", sans précision à ce stade des modalités. Le médecin du travail peut également "prescrire et, le cas échéant, renouveler un arrêt de travail en cas d'infection ou de suspicions d'infection à la Covid-19". Tout comme il est habilité à établir un certificat médical pour les salariés vulnérables en vue de leur placement en activité partielle, en application de la loi d'urgence sanitaire.

Un décret doit fixer les modalités d'application de ces prescriptions et déterminer les exceptions ou conditions particulières pour les salariés faisant l'objet d'un suivi adapté ou régulier ou d'un suivi individuel renforcé. En outre, les visites médicales qui doivent être réalisées au sein des entreprises dans le cadre du suivi individuel de l'état de santé peuvent faire l'objet d'un report dans un délai d'un an suivant l'échéance selon des conditions définies par décret en Conseil d'État. À moins que le médecin du travail estime indispensable de maintenir la visite compte tenu notamment de l'état de santé du travailleur ou des caractéristiques de son poste de travail. Le report de cette visite "ne fait pas obstacle à l'embauche ou à la reprise du travail", précise le texte. 


La rédaction de TF1info

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