MESURES SANITAIRES - Les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la région Auvergne-Rhône-Alpes réclament un élargissement du couvre-feu et un confinement de la population le week-end, estimant que "la situation est grave et le temps n'est plus aux demi-mesures".
La situation s'aggrave et ils ne voient pas comment faire autrement. Les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la région Auvergne-Rhône-Alpes réclament un élargissement du couvre-feu et un confinement de la population le week-end, estimant que "la situation est grave et le temps n'est plus aux demi-mesures".
"L'élargissement immédiat des horaires du couvre-feu à partir de 19 heures en semaine et l'instauration d'un confinement les samedis et dimanches sont nécessaires", soulignent-ils dans un communiqué, rapprochant les "demi-mesures du couvre-feu actuel" à la "drôle de guerre de 1939-40".
Trop de nos concitoyens ne prennent pas suffisamment au sérieux les risques de contagion
Les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Selon eux, "l'épidémie atteint un niveau record qui dans quelques jours trouvera sa traduction dans un encombrement, voire une saturation des services hospitaliers [...]. Si rien n'arrête la progression de l'épidémie, la catastrophe sera humaine, puis économique puis sociale". Ils estiment que pour éviter une situation "comparable à celle du Grand-Est, voire de l'Italie au printemps dernier" et "dans l'attente d'un vaccin efficace et parfaitement toléré", il convient d'associer "l'effort de toute la population" à celui demandé aux soignants "de réorganiser leur travail et d'augmenter leur disponibilité". "Trop de nos concitoyens ne prennent pas suffisamment au sérieux les risques de contagion, banalisent individuellement cette infection, négligent le risque qu'ils font courir aux autres et en premier lieu aux plus vulnérables", soulignent-ils encore.
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Deux Français sur trois sont désormais soumis au couvre-feu nocturne imposé à 54 départements et à la Polynésie pour freiner la propagation du virus. Sur le plan sanitaire, rien ne s'améliore réellement : le nombre de cas quotidiens a atteint 45.422, le 24 octobre, soit un nouveau pic depuis le début des tests à grande échelle. Près de 2.500 cas graves sont recensés dans les services de réanimation, selon Santé publique France. La France a franchi la barre du million de cas confirmés depuis le début de l'épidémie.