Déconfinement : quels critères seront pris en compte pour le mettre en oeuvre ?

Publié le 3 mai 2020 à 20h02, mis à jour le 4 mai 2020 à 6h27

Source : JT 20h WE

CORONAVIRUS - Circulation du virus, capacités hospitalières en réanimation, tests de détection... Ce sont les indicateurs qui seront pris en considération pour préparer le déconfinement prévu le 11 mai. Que faut-il faire pour les atteindre ?

Le 11 mai doit marquer le début de la phase de déconfinement. Le processus sera-t-il le même pour toutes les régions de France ? Il semble que non. En effet, des indicateurs détermineront si oui ou non le risque de contamination de COVID-19 reste élevé. Ces critères sont les suivants : la circulation du virus, les capacités d'accueil hospitalières et enfin, les tests de détection. Mais de quoi s'agit-il, exactement ?

La circulation du virus est le premier critère pris en contact dans la préparation au déconfinement. Cet indicateur se base sur le nombre de passages aux urgences pour suspicion de coronavirus et pas forcément de cas avérés. Le seul hic ? Il ne se base uniquement compte des données hospitalières et certaines personnes atteintes du virus ne sont pas dans un état assez critique pour se rendre aux urgences. Les données de la circulation du virus pourraient ainsi être sous-estimées.

Le deuxième critère repose sur les capacités hospitalières en réanimation. Si le nombre de personnes hospitalisées ne cesse de baisser depuis plusieurs jours, il a été observé un état de saturation critique des hôpitaux dans de plusieurs régions, dont l'Île-de-France et le Grand Est. Une telle pression de l'épidémie qui a notamment épuisé le personnel soignant, qui travaille sans relâche depuis maintenant plusieurs mois.

Hôpitaux : la crainte d'une deuxième vague après le 11 maiSource : JT 20h Semaine

Dernier critère indispensable : les tests de détection du COVID-19 devront être opérationnels à compter du 11 mai. Le gouvernement a annoncé la mise en place de 700.000 tests hebdomadaires dès le coup d'envoi du déconfinement. Reste à savoir si cet objectif est atteignable.

Car à partir du 11 mai, la règle change.  La "priorité nationale" sera alors de tester tous les cas suspects (les personnes présentant des symptômes du Covid-19) et les personnes ayant été en contact rapproché avec des cas confirmés de coronavirus, a-t-il rappelé. Des dépistages qui se feront de plus en plus à domicile. Le gouvernement compte passer à 700 000 tests par semaine, soit le double des capacités actuelles. L'assurance maladie les prendra en charge à 100%.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info