ENCADREMENT - Suite aux recommandations de la DGCCRF, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher annonce ce vendredi un plafonnement du prix des masques chirurgicaux à 95 centimes d'euro l'unité. Celui des masques dits "grand public" ne sera, au contraire, pas encadré.
Comme en Italie (à 50 centimes) et en Espagne (96 centimes), la France fait le choix de plafonner le prix des masques chirurgicaux qui seront vendus dans les commerces dans le cadre du déconfinement. Leur prix ne pourra désormais excéder les 95 centimes d'euro l'unité, a annoncé ce vendredi 1er mai la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie. Dans un communiqué, Agnès Pannier-Runacher précise cependant qu'il n'y aura pas de plafond pour les masques textiles.
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Un "suivi des prix" pour les masques "grand public"
La secrétaire d'Etat annonce également une mobilisation de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) afin de "garantir la qualité et un prix raisonnable de tous les masques de protection".
L'administration française devra donc "dans les prochains jours", lancer plusieurs enquêtes sur le territoire national et le web afin de "garantir à chacun un accès à des masques de qualité à des prix raisonnables".
Deux décisions : ✅ Nous encadrons le prix des masques en papier à usage unique de type chirurgical : 95 centimes maximum par masques ✅ J’ai demandé à la @DGCCRF de lancer des contrôles pour vérifier la qualité des masques et faire des relevés de prix. https://t.co/6eaqpZqHM4 — Agnès Pannier-Runacher (@AgnesRunacher) May 1, 2020
Il en va de même pour les masques textile - dits "grand public" - pour lesquels des "enquêtes seront menées chez les fabricants et importateurs de ces masques, ainsi que dans la distribution" afin de vérifier le produit, la véracité des allégations associées au produit, mais aussi afin de mettre en place un "suivi" de l'évolution des prix. "Les prix des masques grand public seront suivis pour s'assurer qu’il n’existe pas de hausses injustifiées qui pénaliseraient les consommateurs", précise ainsi Bercy dans un communiqué.