EN DIRECT - Manifestation pour l'hôpital : l'infirmière arrêtée hier a été libérée

REVENDICATIONS - Trois mois après le début de la crise sanitaire, les soignants sont descendus ce mardi dans la rue pour réclamer plus de moyens pour l'hôpital. A Paris, la manifestation a été infiltrée par des black blocs et des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre. Une infirmière a été arrêtée pendant ces heurts. Elle a été libérée mercredi dans l'après-midi.
LIBÉRATION
L'infirmière arrêtée hier aux Invalides lors de la manifestation parisienne des soignants est sortie de garde à vue, a annoncé sa fille. Dans le même temps, un rassemblement devant le commissariat du 7e arrondissement visait à demander sa libération.
VIDEO
Infirmière arrêtée : que sait-on exactement ? La réponse avec ces images de l'interpellation.
SEGUR DE LA SANTE
La Fédération des hôpitaux de France (FHF), qui représente les établissements publics, a présenté mercredi un "new deal pour la santé" chiffré à plus de 12 milliards d'euros. La FHF avait déjà mis ses propositions sur la table à la veille de l'ouverture du "Ségur de la santé" le 25 mai dernier, mais à peine trois semaines plus tard, "force est de constater qu'on s'est écartés des objectifs", a affirmé son président Frédéric Valletoux, lors d'une conférence de presse.
Ce "new deal" propose d'injecter 6 à 7 milliards d'euros pour le volet "ressources humaines"(révision des grilles de salaire, coup de pouce en début de carrière, refonte des primes, revalorisation des gardes et du travail de nuit...) et 2 milliards d'euros pour augmenter l'investissement à un niveau "plancher" de 7 % du budget des hôpitaux.
LIBÉRATION
L’infirmière, placée en garde à vue mardi pour "outrage et jets de projectiles sur les forces de l’ordre" au cours d’une manifestation de soignants mardi à Paris, a été libérée ce mercredi après-midi.
Manifestation de soignants : l’infirmière arrêtée mardi a été libérée, elle dit avoir craqué
MANIFESTATION
Au lendemain de la manifestation du personnel soignant qui s'est soldée par de violents incidents à Paris, les "héros en blouse blanche" font part de leur exaspération. Ils pointent du doigt à la fois les éléments extérieurs venus créer les troubles et les forces de l'ordre, qui ne faisaient, selon eux, "aucune distinction entre un casseur et un soignant".
"On nous a volé la manifestation" : les soignants renvoient dos-à-dos casseurs et forces de l'ordre
LIBÉRATION
La garde à vue de l'infirmière interpellée hier aux Invalides en marge de la manifestation de soignants a été levée. Elle est convoquée devant le tribunal correctionnel le 25 septembre prochain pour des faits d'outrages sur personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique sans ITT, selon le parquet de Paris à LCI.
LIBÉRATION
L'infirmière arrêtée hier aux Invalides lors de la manifestation parisienne des soignants est sortie de garde à vue, a annoncé sa fille. Dans le même temps, un rassemblement devant le commissariat du 7e arrondissement visait à demander sa libération.
SIBETH NDIAYE
Interrogée sur l'interpellation polémique de l'infirmière lors d'une manifestation de soignants à Paris mardi, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a indiqué que l'interpellation faisait suite "à un jet de projectiles et a été réalisée compte tenu de son comportement".
PLAINTE
Selon nos informations, le policier touché par les projectiles est arrivé au commissariat pour porter plainte ce mercredi matin. Un autre policier a lui été entendu comme témoin.
GARDE A VUE
Selon une source du parquet de Paris, la garde à vue de l'infirmière interpellée mardi, lors de la manifestants des soignants près de l'esplanade des Invalides, est toujours en cours. Les investigations se poursuivent alors qu'aucune décision sur les suites n'a été prise à ce stade. Cette garde à vue devrait se terminer au plus tard à 17h12, soit 24h après l'interpellation.
SUITES
Selon nos informations, le commissaire touché par les projectiles va porter plainte ce mercredi matin contre l'infirmière interpellée.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
A propos de l'arrestation violente de l'infirmière, le secrétaire d'Etat aux transports a déclaré sur notre plateau que "le problème est qu'on commente des bouts de vidéo sur toute une journée, cet événement ne reflète pas l'ensemble de la manifestation".
"On finit par commenter l'arrestation de Farida qui a lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, ce qui est fautif et même condamnable d'un point de vue pénal (...) elle a une blouse blanche certes mais sa violence envers les forces de l'ordre est condamnable", a affirmé à plusieurs reprises Jean-Baptiste Djebbari.
POLÉMIQUE
Alors que la vidéo de la violente interpellation a provoqué une vague d'indignations, deux versions s'opposent.
VIDÉO - Infirmière en garde à vue après la manifestation des soignants : ce que l'on sait de son interpellation
GARDE A VUE
L'infirmière arrêtée hier lors de la manifestation des soignants était toujours en garde à vue ce matin dans un commissariat parisien. Cette garde à vue doit se terminer vers 17h.
VIDEO
Infirmière arrêtée : que sait-on exactement ? La réponse avec ces images de l'interpellation.
SOUTIEN
Les images de l'arrestation musclée d'une infirmière pendant la manifestation font réagir. Un rassemblement en sa faveur a eu lieu dans la soirée.
SOIGNANTS
De Paris à Marseille, médecins, brancardiers, aides-soignants et infirmiers sont descendus dans la rue pour défendre leur vision de l'hôpital. Nos équipes ont recueilli leurs doléances pour sauver le système.
FIN DE MANIF'
Selon nos journalistes sur place, la manifestation parisienne se disperse progressivement à proximité de l'esplanade des Invalides.
BILAN
Les soignants, en majorité des infirmières, sont sortis en bloc ce mardi en France : 18.000 à Paris, au moins 4.000 manifestants à Bordeaux et 3.500 à Marseille, 2.600 à Montpellier, 1.500 à Caen, 1.300 à Rennes, mais aussi 800 à Gap, 1.200 à Chambéry, 1.300 à Ajaccio, 2.400 à Tours, 5.500 à Nantes et 6.000 à Lyon, selon la police.
BILAN
La préfecture de police communique un nouveau bilan. Celui-ci fait état de 24 interpellations réalisées à 17h00.
EN IMAGES
Le point sur la situation dans la cortège parisien.
DES HEURTS À PARIS
250 à 300 individus se sont positionnés en tête du cortège des soignants près des Invalides à Paris. Un car de touristes et une voiture ont été visés. Des personnes, qui visiblement se sont pas partie prenante au cortège initial, allaient au contact avec les forces de l'ordre.
REVENDICATIONS
Les grévistes réclament des engagements fermes de la part du gouvernement. Ils veulent également rappeler leurs revendications : plus de moyens dans les hôpitaux, un gel des fermetures de lits et la revalorisation des salaires d'au moins 300 euros.
Mobilisation des soignants : quelles sont leurs revendications ?
MANQUE DE MOYENS
Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, la situation s'est aggravée alors que les soignants ont continué à être en première ligne face à l'épidémie. À Roubaix, tous veulent plus de reconnaissance et estiment que les primes ne sont pas une solution sur le long terme. Ils espèrent également que les choses vont changer après cette crise.
"Ça fait trop longtemps qu’on ne reconnaît pas notre travail" : le malaise des soignants raconté par trois d'entre eux
MOBILISATION NATIONALE
Paris, Metz, Rennes, Dunkerque... plus de 200 manifestations de soignants ont lieu ce mardi dans l'Hexagone. Objectif : obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des Ehpad.
Les soignants défilent pour rappeler le gouvernement à ses promesses
ENGAGÉ
Le comédien et réalisateur a publié une vidéo sur son compte Instagram pour appeler à soutenir le personnel soignant mobilisé ce mardi 16 juin pour sauver l'hôpital.
VIDÉO – "Rendez-vous devant le ministère" : Guillaume Canet appelle à se mobiliser pour les soignants
MOBILISATION
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mardi à la mi-journée devant le ministère de la Santé à Paris, pour réclamer davantage de moyens en faveur de l'hôpital public et plus largement de l'ensemble du système de santé. De nombreux infirmiers, aides-soignants, médecins, brancardiers, aides à domicile, mais aussi quelques gilets jaunes, étaient rassemblés derrière une banderole "Il est urgent d'agir", a constaté un journaliste de l'AFP.
TÉMOIGNAGE
Un praticien libéral nantais revient en détail pour LCI sur ce qu’il a observé pendant la pandémie.
"On nous disait que le virus ne circulait pas..." : l'amertume d'Antoine, médecin de ville en première ligne
CORTÈGE PARISIEN
De très nombreux soignants battent déjà le pavé à Paris. LCI est en direct depuis le cortège.
MANIFESTATIONS : AUTORISÉES OU PAS ?
MOBILISATION
De Paris à Montpellier en passant par Metz, Dunkerque et Bobigny, plus de 220 rassemblements sont prévus dans le cadre de cette journée d'action nationale, organisée à l'appel d'une dizaine de syndicats et collectifs de soignants (CGT, FO, Unsa, Sud, Collectif Inter-Hôpitaux...).
BIENVENUE
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré aux manifestations pour l'hôpital des médecins, aides-soignants et infirmiers, qui, après trois mois de crise sanitaire, vont battre le pavé un peu partout en France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l'hôpital.
Ils veulent mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire pour obtenir des avancées. Ce mardi, une nouvelle journée de grève et de manifestations des soignants est prévue dans les hôpitaux et les Ehpad, alors que les discussions menées dans le cadre du "Ségur de la santé" semblent piétiner. Le mot d'ordre de cette mobilisation, organisée à l'appel d'une coalition de syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa...) et de collectifs hospitaliers (Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) : "Fini les applaudissements, place aux rassemblements".
Certes, infirmiers, médecins ou aides-soignants des établissements publics comme privés ont obtenu une prime, 1500 euros pour ceux ayant travaillé dans les départements les plus durement touchés par la crise du Covid-19, principalement en Île-de-France et dans l'est, 500 euros pour les autres. Mais pour ces soignants, auquel le gouvernement a prévu de rendre hommage lors du 14 juillet, c'est largement insuffisant.
Salaires, recrutement et lits
Première des revendications sur la table : l'augmentation des salaires. Les syndicats réclament 300 euros de plus par mois pour atteindre la moyenne européenne. Le ministre de la Santé s'y est montré favorable. Deuxième sujet, les créations de postes : on le sait, la crise a mis sous tension certains métiers, notamment dans l'hôpital public. Et certains syndicats réclament 10% de personnel en plus.
Enfin, troisième préoccupation, l'arrêt de la suppression des lits, dont 17.500 ont disparu ces six dernières années dans l'hôpital public. Au CHU de Besançon, à Tours... les directions ont annoncé des réorganisations avec des fermetures de lits à la clé. Un motif de grogne pour les personnels.
Suivez cette journée de manifestations en direct dans le fil ci-dessus :
De Paris à Montpellier en passant par Metz, Dunkerque et Bobigny, plus de 220 rassemblements sont prévus dans le cadre de cette journée d'action nationale, organisée à l'appel d'une dizaine de syndicats et collectifs de soignants (CGT, FO, Unsa, Sud, Collectif Inter-Hôpitaux...).
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