PRÉCAUTION - Avec l'arrivée de l'automne, nombre de scientifiques et médecins insistent sur l'importance de se faire vacciner contre la grippe. Au risque d'une pénurie ? On fait le point.
Face au regain épidémique observé en France, de nombreuses voix s'élèvent en faveur d'une vaccination accrue contre la grippe, un virus qui a causé la mort de 13.000 personnes l'an passé. L'objectif ? Éviter un trop grand nombre de malades et donc une saturation des services d'urgence.
L'Académie de médecine plaide même pour un vaccin obligatoire auprès du personnel soignant, en première ligne. "Nous voulons étendre la vaccination aux adultes, même à ceux qui ne sont pas dans la cible", ajoute Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) auprès du Huffington Post.
30% de vaccins en plus cette année
Dans ce contexte particulier, la France a décidé d'anticiper. Cette année, le gouvernement a ainsi commandé 15,6 millions de doses contre environ 11 millions à l'automne dernier, soit une hausse d'environ 30%. Ce phénomène ne se cantonne d'ailleurs pas qu'à l'hexagone. À titre d'exemple, le laboratoire Sanofi a nettement décuplé sa production, passant de 200 millions d'unités à 250 millions.
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Pour autant, les personnes dites à risque demeurent particulièrement ciblées. Cela explique que le vaccin soit gratuit pour les personnes âgées et leur entourage, les personnes obèses, les femmes enceintes et les malades chroniques. Pour le reste de la population, le prix varie entre 6 et 11 euros.