L'étude santé du jour : pour être plus heureux, arrêtez de fumer !

Publié le 14 février 2014 à 11h03
L'étude santé du jour : pour être plus heureux, arrêtez de fumer !

TABAC – Des chercheurs britanniques publient une étude, vendredi, qui montre que l'arrêt du tabac rendrait plus heureux. Stopper la nicotine aurait selon eux les mêmes effets que les antidépresseurs. Explications.

Certes, arrêter de fumer est bénéfique pour votre santé . Les études qui le démontrent sont pléthores, à l'image des messages de prévention des autorités sanitaires. Mais cette fois, une étude britannique publiée vendredi 14 février dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ) a passé aux cribles 26 études sur le sujet, histoire d'en être convaincue d'une part, et d'autre part, de voir ce qui pourrait ressortir de ces constatations.

L'équipe de chercheurs, coordonnée par Gemma Taylor, de l'Université de Birmingham, affirme ainsi que l'effet de l'arrêt du tabac sur le bien-être serait "équivalent ou supérieur à celui d'antidépresseurs utilisés dans le traitement de l'anxiété ou des troubles de l'humeur". Les fumeurs inclus dans les travaux étaient "moyennement dépendants". Ils avaient en moyenne 44 ans et fumaient entre 10 et 40 cigarettes par jour. 48 % étaient des hommes. Ceux qui sont parvenus à arrêter la cigarette se disaient moins déprimés, moins anxieux et moins stressés.

"Un impact direct sur le cerveau"

Un lieu commun ? Possible. Mais c'est surtout l'occasion de mettre fin à beaucoup d'idées reçues sur le tabac : non, la cigarette n'est pas relaxante ou anti-stressante. Certes, dans un premier temps, "quand on arrête, on n'est pas bien", explique à metronews le Docteur Gérard Mathern, pneumologue et tabacologue, grand spécialiste de la cigarette électronique en France. Troubles de l'humeur, de l'appétit, du sommeil. "L'arrêt du tabac à un impact direct sur le cerveau qui réclame sa dose", poursuit-il.

Mais il faut attendre quelques jours, voire quelques semaines, pour que les effets bénéfiques sur l'humeur soient constatés : "Lorsqu'on est arrivé à un vrai sevrage, on récupère complètement ses fonctions cérébrales. Meilleure oxygénation du sang et du cerveau, décrassage des artères, etc. Je suis en meilleure forme physique, donc je suis plus heureux !", conclut logiquement le chercheur. Alors, à quand le bonheur, pour vous ?


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info