Moi(s) sans tabac : j’ai craqué mais je persiste

JOUR 7, EPISODE 3 – Tabac et alcool font si bon ménage que les accros à la cigarette imaginent difficilement l’un sans l’autre. Entourée d'amis fumeurs, un verre à l'apéritif aura eu raison de ma détermination. Mais seulement l’espace d’un instant, car je ne m’avoue pas vaincue pour autant.
Journaliste à LCI et fumeuse depuis 8 ans, j'ai décidé de relever le défi collectif lancé par le ministère de la Santé. Mon objectif : ne pas fumer pendant tout le mois de novembre.
Ce lundi 7 novembre, je devais fêter mon septième jour passé sans fumer. Mais samedi soir, j’ai flanché. Un anniversaire un peu trop arrosé, entourée d’une fumée au doux parfum de nicotine m’aura fait chuter trop tôt à mon goût. A la première bouffée, je me suis sentie libérée d’un poids. J’ai enfin pu arrêter de lutter contre cette envie qui ne me lâchait pas d’un poil. Mais dès la seconde, un sentiment de honte m’a envie. Je venais de renoncer à mon pari.
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Alors, refumer une cigarette est-il synonyme d’échec ? C’est le site Tabac Info Service qui m’a rassurée : "Une chute n’est pas automatiquement une rechute… Gardez en tête qu’arrêter de fumer est un véritable apprentissage : de la même façon qu’un enfant qui apprend à marcher tombe parfois, se relève, finit par trouver son équilibre et arrive à marcher seul, le fumeur a aussi besoin de temps, de comprendre ce qui fait tomber, comment faire pour ne plus retomber et trouver son équilibre." Retour en enfance, donc, mais pourquoi pas.
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Affronter les situations à risques
Selon la logique des tabacologues, il faudrait donc identifier la source de la tentation. Qu’est-ce qui m’a fait chuter ? Depuis le début de la semaine, je m’attachais à ne pas craquer à certains moments clés de la journée (après-manger et en sortant du travail notamment). J’aurais finalement noyé ces bonnes résolutions dans un peu de liqueur de raisin. Conclusion : si j’ose ressortir un jour, il me faut penser à prévenir tous mes amis de ne plus JAMAIS me donner une cigarette même si je les supplie en larmes.
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Mais comme je ne pourrais éviter éternellement ces soirées (je n’en ai de toute façon pas l’envie), il va surtout falloir se préparer à les affronter. Et pour cela, l’équipe de Tabac info service recommande de miser sur l’anticipation. Comment ? En limitant les tentations et en préparant des diversions prêtes à l’emploi (mâcher un chewing-gum, changer de pièce etc.) Car voilà, lorsque le tabagisme est lié aux moments de convivialité, une soirée arrosée donne forcément envie de succomber à la tentation de fumer. Si j’ai perdu une bataille, je ne compte perdre la guerre.
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JT 13H - Patchs, acupuncture, hypnose... les techniques pour arrêter de fumer
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