MÉDECINE - L'ouverture des salles de sport n'est autorisé, depuis octobre, qu'aux détenteurs d'une prescription médicale respectant certains critères. Mercredi, les députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l'objet d'une prescription de sport.
Désormais, votre médecin généraliste pourra vous fournir des ordonnances pour vous rendre dans une salle de sport. Les députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l’objet d’une prescription de sport, comme cela existe depuis 2016, dans le cadre du vote de la proposition de loi LaREM sur le sport.
Les personnes qui souffrent d'une affection de longue durée (ALD) peuvent en effet bénéficier d’une ordonnance pour pratique du sport, soit à peu près 10 millions de personnes en France atteintes d'une trentaine de pathologies (AVC invalidant, diabète de type 1 et 2, sclérose en plaques...). L'hypertension, l'obésité ou encore la santé mentale viennent donc s'ajouter à la liste des prescriptions possibles.
20 millions de Français concernés
Selon les députés à l'origine de la proposition, cette extension pourrait toucher 20 millions de Français. Reste toutefois une limite à ce dispositif : le sport par ordonnance n'est toujours pas remboursé et les mutuelles ne peuvent en assurer la prise en charge.
Lire aussi
Interdiction du sport en milieu fermé : comment les clubs s'adaptent-ils ?
Lire aussi
Dans les coulisses d'une salle de sport
Lire aussi
Sport sur ordonnance : "Une activité sportive diminue jusqu’à 50% le risque de récidive de votre cancer"
Malgré les mesures de restrictions, le sport sur ordonnance demeure aujourd'hui l'unique dérogation à la fermeture des salles de sport, interdites d'accueillir du public depuis fin octobre (sauf pour les sportifs professionnels). Même à perte, des clubs de remise en forme sont restés ouverts partout en France pour que leurs adhérents ayant une prescription médicale puissent pratiquer leur activité physique.