Pourquoi ne sait-on pas être heureux ?

Publié le 19 mars 2016 à 16h00
Pourquoi ne sait-on pas être heureux ?

PSYCHO – A chacun sa définition du bohneur. Certes, mais sommes-nous heureux ? Où aller chercher le bonheur ? Par quoi commencer ? A l'occasion de la journée mondiale du bonheur, dimanche 20 mars, metronews vous explique comment l'être un peu plus.

Patrick Collignon est coach spécialisé dans l'Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) et auteur de Heureux si je veux. En finir avec l'insatisfaction, ( Eyrolles ) décrypte en trois points ces pénibles moments de solitude.

► Ce qui se passe
"Depuis quelques années, la pression s'est vraiment accentuée sur les individus, et dans le même temps, la quête du bonheur n'a jamais été aussi importante. Ne pas être heureux, c'est être has been. Mais que faut-il pour l'être ? Le bonheur repose sur une base qui comprend la recherche de sensations/émotions agréables, en fait le bonheur de tous les jours, les expériences optimales, moments qui ressourcent et enfin la quête de sens. Il convient de sortir de l'image idéalisée du bonheur, version beau et riche, car celle-ci est difficile à atteindre. Pour compenser, les personnes ont tendance à se rabattre sur les plaisirs à court terme. S'ils ont de l'effet, ils ne sont pas complets. Manque alors la dimension de complétude, qui conduit à aller de petits plaisirs en petits plaisirs. Sans toutefois avoir la sensation de se sentir comblé", rappelle Patrick Collignon.

Si le bonheur avec un grand B est une utopie, pas de souci, je ferai avec la version petits bonheurs au quotidien. Et vous ?

► Ce que l'on ressent
"La pression, du temps, de la maison, du travail ou celle de l'équilibre à trouver entre le professionnel et le personnel, elle est partout. Au quotidien, il y a tant d'obligations, que prendre de la distance vis-à-vis des standards idéalisés et de la pression omniprésente se révèle impossible pour certains. Tout comme le fait d'avoir des pensées qui interdisent de souffler. Cette attitude conditionne inévitablement toutes les actions. Ainsi, nombreux sont ceux qui font, sans cesse beaucoup d'efforts pour correspondre aux idéaux et répondre à toutes les demandes. Le risque ? Ne plus trouver de place pour soi dans sa propre vie. Avec en prime, un sentiment de tristesse, de déception et parfois de colère, lorsqu'ils prennent conscience qu'ils passent à côté de ce qui est bon pour eux", analyse l'auteur.

La perfection ne fait pas le bonheur, n'en déplaise à Jules et à Belle-Maman.

► Comment s'en sortir
"Pour être un peu plus heureux, il est impératif de prendre de la distance face aux pressions et ce peu importe la nature. Notamment en changeant de polarité dont l'idée consiste à passer du verre à moitié vide au verre à plein. Chercher à voir, sous cet angle de vue, c'est lutter contre un fort sentiment de résignation, avec pour conséquence la mise en place d'un cercle vertueux où les petits bonheurs prennent ici du sens. Cette nouvelle programmation demande effectivement des efforts, mais ces derniers se révèlent rentables dès l'habitude prise. Autre piste, s'accorder du temps pour soi, le bonheur pourrait tout simplement commencer aussi par là", conclut le coach personnel.

Le bonheur est dans le verre... à moitié plein ! Joyeuse journée du bonheur à tous.

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La rédaction de TF1info

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