VIDÉO - Port du masque, contrôles... ces préfets qui serrent la vis contre le regain de l'épidémie

TF1 | Reportage P. Vogel, J. Pasquier, G. Gruber
Publié le 1 décembre 2021 à 11h37

Source : JT 20h Semaine

TOUR DE VIS - Alors que les gestes barrières ont été moins respectés ces derniers mois, et que l'épidémie reprend du terrain, de nombreux préfets décident de durcir les règles sanitaires en place. C'est notamment le cas dans le Grand Est, où le 20H de TF1 s'est rendu.

Retirer son masque pour consommer un verre de vin chaud entre les allées du marché de Noël, un incontournable pour de nombreux visiteurs. Pourtant, cela est rigoureusement interdit. Qu'il s'agisse d'oublis ou de négligence, certains préfets du Grand Est dénoncent un laisser-aller, et sévissent. 

C'est le cas à Nancy, où le port du masque a été rendu obligatoire, alors que la menace plane sur les marchés de Noël et que la flambée épidémique sévit.

À tel point que le mot "fermeture" n'est "pas tabou", assure Arnaud Cochet, préfet de Meurthe-et-Moselle. "Nous les avons connues, tout le monde sait que ces mesures pourraient redevenir d'actualité si, collectivement, nous n'arrivons pas à casser cette dynamique épidémique", ajoute-t-il au micro de TF1, dans la vidéo en tête de cet article.

"On a l'impression de faire un peu la police"

À Strasbourg, des zones dédiées pour la restauration, avec pass sanitaire obligatoire, ont été mises en place. Mais policiers et commerçants ont du mal à faire respecter les règles. 

"C'est répétitif, on invite constamment les gens à aller sur la zone de restauration pour manger, pour boire. On a l'impression de faire un petit peu la police", confie Abigaël Bodein, qui travaille au Chalet de l'opéra, sur le marché de Noël de la ville.

Et alors que près de deux millions de personnes sont habituellement attendues sur le marché de Noël de Strasbourg, la mairie constate, elle aussi, un certain relâchement. "Les contrôles sont maintenant renforcés et, en cas de non-respect des règles, c'est une contravention de 135 euros", rappelle Jeanne Barseghian, l'édile de la ville.

Le Grand Est n'est pas le seul concerné par un renforcement des mesures sanitaires. C'est le cas en Eure-et-Loir, dans les Pyrénées-Atlantiques, ou encore en Ille-et-Vilaine.


TF1 | Reportage P. Vogel, J. Pasquier, G. Gruber

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