VIRUS - 25% des Français de plus de 75 ans ont reçu au moins une dose de vaccin. Depuis 24 heures maintenant, ce sont les 50 à 64 ans, avec comorbidités, qui sont appelés à se faire vacciner. Cette accélération devrait avoir rapidement des conséquences positives sur les hospitalisations.
Depuis des semaines, il attend ce rendez-vous avec son médecin traitant. Une petite piqûre pour cet homme de 54 ans, mais un grand soulagement. Depuis ce jeudi matin, 29 000 médecins généralistes peuvent vacciner leurs patients à risque, âgés de 50 à 64 ans. 2,5 millions de personnes sont concernées. Dans les cabinets médicaux ou les Ehpad, dans les centres de vaccination ou à l'hôpital, la campagne s'accélère. Fin février, plus de trois millions de personnes auront reçu une première dose. Bonne nouvelle, car d'après l'institut Pasteur, la vaccination va faire baisser la tension à l'hôpital. En rouge sur ce tableau, le scénario sans vaccination. En vert, une projection avec les vaccins actuellement disponibles. Autrement, le pic de la première vague sera dépassé, mais la vaccination permettra de soulager les hôpitaux d'ici le mois de mai.
Depuis deux semaines, le taux d'incidence baisse chez les plus de 80 ans. Il augmente dans toutes les autres catégories d'âge. Le signe des premiers effets de la vaccination. "C'est un impact qui est linéaire qui, jour après jour, grandit. Et qui, quand on aura baissé la totalité de la population vulnérable se verra. Normalement, on n'aura quasiment plus d'entrées à l'hôpital" nous explique le Dr Martin Blachier, épidémiologiste, médecin en santé publique.
Deux tiers des plus de 75 ans seront vaccinés d'ici fin mars. L'institut Pasteur à 28% d'hospitalisations en moins dès le mois d'avril.