FRIANDISES - Les enfants (et les grands) les adorent, et pourtant... Les bonbons gélifiés, en plus d'être composés en grande partie de sucre, sont faits le plus souvent à base de graisse animale. On fait le point.
Des adultes aux tout-petits, nous sommes nombreux à en raffoler. En 2016, selon le Syndicat national de la confiserie, les Français ont englouti 3,5 kilos de bonbons et de sucettes par an et par habitant.
En plus de contenir une grande quantité de sucre, des acidifiants, de l'acide citrique, des arômes ou encore des colorants, certains bonbons doivent leur texture à la gélatine : oursons, crocodiles, fraises Tagada, Schtroumpfs ... On les appelle d'ailleurs les "bonbons gélifiés". Mais de quoi est vraiment composée la gélatine ? Comment est-elle fabriquée ? LCI fait le point.
Lire aussi
Malabar, Carambar, Krema... ces bonbons mythiques repassent sous pavillon français
Lire aussi
Les bonbons sont-ils si mauvais pour la santé ?
Lire aussi
Gélatine, E441 : vous mangez peut-être du porc sans le savoir
En grande majorité, la gélatine est d'origine animale. C'est une substance solide, presque transparente ou légèrement jaune, obtenue par l'ébullition prolongée de couenne de porc, de peaux de bovins ou d'os broyés. Si elle peut provenir de tissus d'animaux comme le bœuf ou le poisson, cette protéine est le plus souvent fabriquée avec du porc.
Dans une vidéo publiée en 2016, la réalisatrice belge Alina Kneepkens a montré en images la chaîne de fabrication des bonbons gélifiés. Âmes sensibles s'abstenir... Le documentaire est monté à reculons, du bonbon dégusté par le consommateur à l'abattage des cochons d'élevage qui fournissent la graisse animale utilisée dans la gélatine.
Mais peut-on manger des bonbons sans y retrouver des traces de viande ? La réponse est oui. Il existe quelques alternatives à la gélatine, comme l'amidon, l'agar-agar ou la gomme gellane. Color Schtroumpf Pik, Langues acides, Pasta frutta,
Dragibus, Carensac... Haribo, le numéro 1 de la vente de bonbons en Europe, propose sur son site la liste de ses sucreries qui ne contiennent pas de gélatine.
Par ailleurs, mise à part cette fameuse substance, il ne faut pas oublier que les bonbons représentent aussi un apport de sucre très conséquent. L’OMS recommande par exemple de ne pas dépasser 50 g de sucres par jour, soit l’équivalent d'environ huit bonbons.