SANTÉ - A partir de ce samedi 15 septembre, les téléconsultations médicales seront remboursées par la Sécurité sociale au tarif habituel. Une solution précieuse pour les patients comme pour les médecins, en particulier dans les déserts médicaux.
Un bouton inquiétant apparu sur le visage ? Une ligne sécurisée, un logiciel spécifique, et le généraliste peut donner au patient qu'il voit par visioconférence un diagnostique à distance, comme on peut le voir dans le reportage du JT de 13H de TF1 en tête de cet article. Ce type de téléconsultation, encore peu développé aujourd'hui, devrait se généraliser dans les mois et années à venir (le gouvernement table sur 500.000 actes dès 2019, et 1,3 million en 2021) : à partir de samedi, tous les médecins pourront la proposer à leurs patients des consultations à distance, par visioconférence, qui seront remboursées comme des consultations classiques.
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En pratique, il sera possible de consulter un médecin depuis son domicile, via un ordinateur ou une tablette équipée d'une caméra. Pour cela le médecin (toutes les spécialités sont potentiellement concernées) enverra à son patient "un lien l'invitant à se connecter sur un site ou une application sécurisés", a expliqué la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) dans un communiqué diffusé mercredi. Cet examen médical pourra aussi être réalisé au moyen d'"une cabine ou un chariot de téléconsultation", comme il en existe déjà dans des maisons de santé "ou dans d'autres lieux publics". Ou encore depuis le cabinet d'un médecin libéral, un hôpital ou encore un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Encore expérimentale, souligne le sujet de TF1, la téléconsultation est promise à un bel avenir au fur et à mesure que des techniques comme l'intelligence artificielle ou des capteurs ultrasensibles faciliteront le diagnostique.