Vaccins : un transport sous haute surveillance

Publié le 20 décembre 2020 à 20h04, mis à jour le 21 décembre 2020 à 10h24

Source : JT 20h WE

C'est demain que Bruxelles doit donner son feu vert au vaccin du laboratoire Pfizer. Commission européenne en a acheté 300 millions de doses. Une cargaison qui sera acheminée sous très haute surveillance.

Un camion et son précieux chargement à protéger à tout prix, c'est l'enjeu des services de sécurité, permettre à des dizaines de véhicules d'amener à bon port des centaines de milliers de vaccins. Comment les autorités vont-elles s'y prendre ? En 2009, la question se posait déjà avec le vaccin contre le virus H1N1. Les gendarmes accompagnent en permanence les camions. Et pour repousser les éventuelles menaces, l'escorte a mis les moyens : des grenades explosives....

Aujourd'hui, la stratégie a changé. Plutôt que d'encadrer le camion avec des gendarmes, on préfère le rendre invisible. Le premier vaccin distribué en France part de l'usine Pfizer à Puurs, en Belgique. Les camions circulent à des dates inconnues, sur des itinéraires secrets pour rejoindre des lieux de stockage confidentiel sur tout le territoire. Les vaccins sont ensuite livrés aux hôpitaux qui s'équipent de congélateurs spéciaux. Si rien n'est laisser au hasard, c'est que le risque du vol du vaccin est réel. Des premières attaques ont même déjà eu lieu, sur Internet.

Cela fait déjà plusieurs semaines que des hackers s'en prennent aux fabricants et à la chaîne de logistique du vaccin. La finalité c'est accéder aux données sensibles. Donc tous les moyens sont bons pour entrer (...) Soit on vole les informations sensibles, soit on bloque le système de fabrication", a expliqué Nacira Salvan, experte en cybersécurité. Les autorités recommandent donc à toutes les entreprises qui transporteront ou stockeront le vaccin de renforcer au maximum leur sécurité informatique.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info