Vocation : itinéraire d’un véto de campagne

Publié le 20 mars 2021 à 20h25, mis à jour le 21 mars 2021 à 0h15

Source : JT 20h WE

Le monde agricole s’en inquiète. Les vétérinaires de campagne sont-ils une espèce en voie de disparition ? Leur nombre ne cesse de diminuer et les jeunes générations ne semblent pas pressées d’épouser ce rythme quotidien aussi passionnant qu’épuisant.

Courir de ferme en ferme sur les petites routes de campagne, c’est le quotidien d’un vétérinaire sept jours sur sept, 24 heures sur 24, depuis trente ans. Dans le Cantal, le nombre de vétérinaires ruraux diminue depuis quinze ans. Et chaque fois qu’un cabinet ferme, le secteur du docteur s’agrandit et les heures supplémentaires s’allongent.

C’est la première fois que le vétérinaire visite cet élevage isolé. Et ce sera peut-être la dernière fois car il envisage lui aussi de partir à la retraite. Et le docteur sait déjà qu’il aura du mal à trouver un successeur. Les jeunes vétérinaires préfèrent souvent exercer en ville ou près des petits animaux. Celle qui partage son cabinet ferait une candidate idéale à la reprise.

Mais pour elle, il n’est pas question de s’astreindre à se rythme jour et nuit. C’est trop dur physiquement. après de nombreux accidents professionnels. Quant aux jeunes diplômés des écoles vétérinaires, à peine 15% d’entre eux choisissent l'activité agricole. Il en faut deux fois plus.


La rédaction de TF1info

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