ENVIRONNEMENT - Emmanuel Macron souhaite qu'il y ait davantage de robots dans notre industrie et notre agriculture. Certains sont déjà utilisés dans les champs. Ils font des tâches pénibles et répétitives, comme le désherbage.
À l’intérieur de ces 1500 m² de serre travaille un ouvrier agricole d’un genre un peu particulier. Il s’appelle Oz, il est électrique, et ce mardi, il évolue entre des plants de persil, comme on peut le voir dans le reportage en tête d'article. Il bine, sarcle et bien plus encore. Un véritable assistant pour un prix entre 15.000 et 25.000 euros.
Cette exploitation, qui cultive des semences, utilise des robots depuis trois ans. Ils peuvent travailler par tous les temps, n’ont jamais mal au dos, font toutes les tâches pénibles, et surtout, ils permettent d’éviter l’utilisation de pesticides. "Avant le robot, c'était surtout de désherbage manuel car nous sommes sur un site totalement bio. Maintenant, le robot se charge en grande partie de cette tâche", explique François-Xavier Ermel, responsable d'exploitation chez Bejo production à Sait-Martin-Lalande dans l'Aude.
GPS et détecteurs d'obstacles
C’est à Escalquens, dans la banlieue de Toulouse (Haute-Garonne), que sont fabriquées ces machines. Créée en 2011, la modeste PME occitane est aujourd’hui implantée aux États-Unis et vend ses robots dans le monde entier. Des robots pour les cultures maraîchères, mais aussi pour les vignes.
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Dirigées par GPS avec détecteurs d’obstacles, ces petites merveilles de technologie sont à des années-lumière du tracteur de grand-papa.