INTERVIEW - A 22 ans, Eloïse du Luart, une jeune étudiante anglaise, pensait avoir une vie et une alimentation irréprochables. Elle maîtrisait tout : les ingrédients, les portions, les compléments. Et partageait recettes, photos et conseils sur son compte Instagram. Jusqu'à ce que son corps lui dise stop et qu'un nutritionniste mette un nom sur son mal : l'orthorexie. Deux ans plus tard, elle revient pour LCI sur les causes et formes de ce trouble alimentaire encore méconnu.
INTERVIEW - A 22 ans, Eloïse du Luart, une jeune étudiante anglaise, pensait avoir une vie et une alimentation irréprochables. Elle maîtrisait tout : les ingrédients, les portions, les compléments. Et partageait recettes, photos et conseils sur son compte Instagram. Jusqu'à ce que son corps lui dise stop et qu'un nutritionniste mette un nom sur son mal : l'orthorexie. Deux ans plus tard, elle revient pour LCI sur les causes et formes de ce trouble alimentaire encore méconnu.
Dans la famille des troubles alimentaires, voici l'orthorexie. Moins connu que l'anorexie et la boulimie, il concerne néanmoins de plus en plus de personnes. Nutritionnistes, médecins et même pédiatres affirment voire le nombre de cas grimper en consultations, sans que leurs patients ne se sachent ou se reconnaissent toujours malades. Paradoxalement, c'est en faisant attention à ce qu'ils mangent et en choisissant les produits les plus sains possibles que, certains, développent une véritable obsession qui les coupe des autres et met leur santé en danger. C'est ce qui est arrivé à Eloïse du Luart.