ESPACE – Thomas Pesquet, après une première mission de 200 jours en 2016-2017, s’apprête à repartir à bord de la Station spatiale internationale dès 2021. Un jeu-concours a été lancé pour trouver le nom des prochaines aventures de l'astronaute français.
Redécollage imminent pour Thomas Pesquet. L’astronaute va repartir dans l’espace en 2021 pour retrouver le confinement à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Et pour sa prochaine mission de six mois en orbite autour de la Terre, il manque un point central : comment celle-ci sera baptisée.
Après Proxima, l’Agence spatiale européenne (ESA) cherche un nouveau nom pour le deuxième épisode des aventures du Français. Et pour cela, elle fait appel à l’imagination de chacun. En collaboration avec le Centre national d’études spatiales (Cnes), un jeu-concours est ouvert pour trouver la meilleure appellation.
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"Pas besoin d’avoir l’esprit scientifique pour contribuer à une mission spatiale", a écrit sur Twitter Thomas Pesquet pour donner le coup d’envoi de ce concours. Il suffit de se rendre sur le site de l’ESA pour proposer un nom. Attention cependant, il y a quelques critères à respecter : mot en écriture latine, un seul mot pour le composer sans trait d’union, pas de nom propre -sauf si signification particulière - ni de marque déposée. Vous avez jusqu’au 12 mai minuit pour participer.
Celui ou celle dont l’idée aura été retenue recevra en récompense l’écusson de la mission avec le nom inscrit dessus, le tout signé par Thomas Pesquet. Ce nom deviendra l'appellation officielle de la mission européenne.
APPEL A IDEES 🚀Pas besoin d’avoir l’esprit scientifique pour contribuer à une mission spatiale : j’en appelle à tous pour m’aider à trouver le nom de mission parfait avant mon lancement l’an prochain ! Rdv sur https://t.co/alFc2N6sum , bonne chance 👨🚀 pic.twitter.com/NKnLkkCUbO — Thomas Pesquet (@Thom_astro) 29 avril 2020
Pour sa première mission dans l’espace entre novembre 2016 et mai 2017, Thomas Pesquet avait opté pour le nom Proxima parmi 1.300 propositions, en hommage à l’étoile la plus proche du soleil. Comme le précise le Cnes, les astronautes français ont pris pour tradition de baptiser les missions du nom d’une étoile ou d’une constellation.
Une fois le confinement terminé, le Français reprendra les préparatifs de sa mission à Houston (Texas), avant de décoller de Floride et de la base de Cap Canaveral à bord d’une capsule de SpaceX ou de Boeing.