Mission spatiale ExoMars : l'atterrisseur Schiaparelli commence sa descente vers la planète rouge

Publié le 16 octobre 2016 à 11h30, mis à jour le 16 octobre 2016 à 22h50
Mission spatiale ExoMars : l'atterrisseur Schiaparelli commence sa descente vers la planète rouge

ESPACE - Après sept mois de voyage, la sonde Trace Gas Orbiter (TGO) et le rover Schiaparelli de la mission ExoMars se sont séparés ce dimanche 16 octobre. La descente de Schiaparelli vers Mars devrait prendre trois jours. L'objectif de la mission est de détecter des traces de vie sur la planète rouge.

Après Rosetta, c'est au tour du robot Schiaparelli de la mission spatiale européenne ExoMars d'entamer sa descente vers  un corps céleste : la planète rouge. A l'issue d'un voyage de sept mois dans le cadre du programme russo-européen ExoMars, la séparation de l'atterrisseur Schiaparelli de la sonde Trace Gas Orbiter (TGO) s'est produite vers 14h40 GMT (16h40 en France) ce dimanche. Sa descente vers la planète rouge devrait prendre trois jours. C'est la deuxième tentative européenne de se poser à la surface de Mars, après l'échec en 2003 de l'atterrisseur britannique Beagle 2. 

Et si l'annonce de la séparation a été annoncée sous les applaudissements par le directeur des opérations en vol d'ExoMars 2016, Michel Denis, les responsables de la mission se sont déjà fait des frayeurs. L'agence spatiale européenne s'est en effet inquiétée, en fin d'après-midi, de ne pas connaître la position de la sonde, après des problèmes de télémétrie. Heureusement, "tout est rentré dans l'ordre", a  rassuré peu après Jocelyne Landeau-Constantin, du Centre européen d'Opérations spatiales à Darmstadt (Allemagne).

Prouver l’existence de la vie sur Mars

Le but de cette mission russo-européenne est de rechercher des traces de vies sur la planète rouge. Pour cela, la sonde TGO se mettra en orbite autour de Mars pour analyser son atmosphère. Les scientifiques ont l'espoir d'y trouver du méthane, un gaz qui pourrait avoir été émis par des micro-organismes il y a des millions d'années, voire par des organismes encore vivants. 

Le module Schiaparelli, une capsule-cobaye, tentera quant à lui de se poser sur le sol martien. Cet atterrissage est la phase la plus complexe et la plus importante car elle déterminera les futures missions et, pourquoi pas, l’envoi d’astronautes. 

Un autre robot en 2020

Mais le premier pas de l'homme sur Mars, ce n'est pas pour tout de suite. Si l'atterrissage de Schiaparelli est concluant, un autre robot, beaucoup plus sophistiqué sera envoyé à l'horizon 2020. Un robot spécialisé dans le forage.

En cas de succès de la mission Exo-Mars, l'agence  spatiale européenne réaliserait une avancée spectaculaire. Pour l'heure, seuls les Américains sont parvenus à poser un robot sur la planète rouge.  


La rédaction de TF1info

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