ESPACE - C'est enfin le grand jour pour Thomas Pesquet. Depuis 13 heures, l’astronaute français effectue sa première sortie dans l’espace. Un événement à suivre en direct sur la chaîne LCI, avec deux spécialistes : l'astronaute Jean-Pierre Haigneré et le planétologue Gilles Dawidowicz.
Après être devenu le dixième français à rejoindre la Station spatiale international (ISS), le spationaute Thomas Pesqueta réalisé un deuxième rêve. Ce vendredi 13 janvier à partir de 13h, le Français de 38 ans a effectué sa première sortie dans l’espace, dans le cadre d'une opération de maintenance.
Un événement suivi en direct sur LCI avec nos deux spécialistes : l'astronaute Jean-Pierre Haigneré et le planétologue Gilles Dawidowicz.
Thomas Pesquet sort de l’ISS, c’est sa première sortie dans l’espace. #Proxima #AllezThomas pic.twitter.com/D7W5GL7hgo — CNES (@CNES) 13 janvier 2017
Amateur de photos à partager avec ses followers, Thomas Pesquet n'a pas pu résister à l'envie de prendre un selfie durant sa sortie, qu'il a partagé en fin de soirée
Le selfie de l’espace, passage obligé! À part ça je vous assure, c’est un sentiment inoubliable d’être son propre vaisseau spatial! #Proxima pic.twitter.com/1HNvOMVHKZ — Thomas Pesquet (@Thom_astro) 13 janvier 2017
Avec l'Américain Shane Kimbrough, actuel commandant de la station spatiale, Thomas Pesquet avait pour mission d'installer de nouvelles batteries. L’ISS tire en effet son énergie de 2500 m² de panneaux solaires et les batteries sont nécessaires pour stocker cette électricité et alimenter le laboratoire spatial, notamment lorsque celui-ci se trouve dans l'ombre de la Terre.
La Terre se reflète dans la palette du matériel qui sera installé cet après-midi 😍 #AllezThomas pic.twitter.com/jNOMONpcNm — CNES (@CNES) 13 janvier 2017
Le Français de 38 ans est équipé d’un scaphandre de 200 kg, et peut subir des variations de température de 100 °C à -100 °. La Station spatiale orbite autour de la Terre en 90 minutes, ce qui implique une alternance du jour et de la nuit toutes les 45 minutes. Sans oublier, les risques de collisions avec des débris de micrométéorites ou d'exposition aux radiations solaires. Une véritable épreuve pour le corps humain, mais qui restera sans doute un des meilleurs souvenirs de l'astronaute français.