VERS L’INFINI – Thomas Pesquet sera le dixième astronaute français à prendre la route des étoiles le 17 novembre. Il s’embarque pour la mission Proxima et ne redescendra sur Terre que six mois plus tard. LCI résume sa mission en quelques traits.
Pourquoi Thomas Pesquet s’embarque-t-il pour l’espace ? L’astronaute français décolle le 17 novembre à 21h20, heure française, depuis le Kazakhstan en compagnie du Russe Oleg Novitsky et de l’Américaine Peggy Whitson. À 38 ans, il est le dixième astronaute français à quitter la Terre et prépare son premier vol vers les étoiles depuis sept ans.
Plus de 100 expériences en apesanteur
Il leur faudra six heures seulement pour rejoindre la Station spatiale internationale, à bord d’une capsule Soyouz qui les propulsera à 400 kilomètres au-dessus de la France. Et sur place, Thomas Pesquet ne va pas chômer. Il sera "l’ingénieur de bord" de cette fine équipe et devra réaliser plus de 100 expériences scientifiques, explique le Cendre national d'études spatiales (Cnes).
Ses missions seront variées. Par exemple, il est chargé de tester des technologies pour purifier l’eau, un casque de réalité virtuelle pour observer les réactions de son cerveau dans l’espace, un système de réseau sans fil (une sorte de "Wifi de l’espace"), mais aussi une machine permettant de faire des échographies à distance… Mais il devra aussi et surtout se tester lui-même.
Faire avancer la science sur Terre et dans les étoiles
Ses vêtements permettront de maintenir sa taille car l’apesanteur peut faire grandir le corps de plusieurs centimètres. Ses habits seront bardés de capteurs pour sonder l’évolution de ses os, de ses muscles et surveiller sa santé. Les résultats récoltés pourraient même aider à soigner certaines maladies musculaires, comme les myopathies.
Le but : faire avancer la science sur Terre comme dans l’espace pour permettre d'envoyer à l'avenir des équipages plus loin et plus longtemps. L’astronaute restera principalement à bord. Il fera cependant quatre escapades dans l’espace pour changer les batteries de la station et réceptionner le ravitaillement, avant de redescendre sur la terre ferme six mois plus tard.