MANIFESTATION - Après un nouveau week-end de mobilisation des Gilets jaunes marqué par des violences, un an jour pour jour après la première manifestation du mouvement, l'heure est au bilan. Suivez les dernières informations.
Ce live est à présent terminé.
POLICIERS RETRANCHÉS : UN AN FERME POUR UN ASSAILLANT
Un homme de 38 ans a été condamné à un an de prison ferme avec mandat de dépôt lundi pour sa participation à l'agression de policiers retranchés dans une laverie parisienne, samedi lors d'une mobilisation de "gilets jaunes".
pic.twitter.com/oRx0SoMM1i — Lucas Burel (@L_heguiaphal) November 16, 2019
EMMANUEL MACRON
En décorant un maire, il a évoqué "la colère drapée dans le jaune de la détresse"
"LA FIN NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS"
Invitée sur LCI, la Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique a estimé que "deux choses" se sont superposées dans le mouvement. Une "colère assez forte et une impatience à laquelle le gouvernement cherche à répondre" et des "violences".
Emmanuelle Wargon s'est inscrite dans la ligne d'Emmanuel Macron qui a visé hier ceux qui se "taisent" devenant "complices" des violences. Ne sont ainsi pas acceptables pour elle "ni les violences en elles-mêmes, ni une sorte de tolérance". "La fin ne justifie pas les moyens."
MACRON
Emmanuel Macron a condamné ce lundi soir "le nihilisme de la violence" de ceux qui selon lui "ont perverti" le mouvement des Gilets jaunes, ainsi que "les voix qui se taisent et deviennent complices", après les violences survenues samedi à Paris. "Lorsque la haine s'abat et qu'au nom d'idéaux la destruction se joue dans la rue, trop de voix se taisent et deviennent alors complices, trop de voix laissent confondre des idéaux avec le nihilisme de la violence", a-t-il déclaré, sans plus de précision, lors d'une remise de décoration à l'ex-dirigeant communiste Robert Hue.
SAISIE DE L'IGPN
Le préfet de police va saisir l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion d'une vidéo montrant un manifestant touché à l'oeil par un projectile qui semble être une grenade lacrymogène samedi lors des manifestations des Gilets jaunes à Paris.
Sur cette vidéo diffusée lundi sur les réseaux sociaux et vue plusieurs centaines de milliers de fois, on voit cet homme place d'Italie. Alors que la situation est très tendue aux alentours, il discute à l'écart du chaos avec d'autres manifestants, à proximité du centre commercial Italie 2. Soudainement, un projectile vient heurter violemment son oeil gauche. Sur place, des manifestants et des "street medics" le mettent aussitôt à l'abri alors qu'il se tient l'oeil.
Interrogée par l'AFP, la préfecture de police a annoncé que le préfet de police allait saisir l'IGPN "à la demande du ministre de l'Intérieur". De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire pour "violence par personne dépositaire de l'autorité publique avec armes ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de huit jours". Des investigations également confiées à l'IGPN.
JUSTICE
L'individu interpellé après la poursuite de deux policiers qui s'étaient réfugiés dans une laverie doit être jugé lundi des chefs de "violences contre des personnes dépositaires de l'autorité publique" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations", indique le parquet à LCI
"QUE NOUS NOUS RELEVIONS TRÈS VITE"
Jérôme Coumet a expliqué avoir souhaité organiser cette cérémonie afin de se "retrouver", avec les habitants. Le maire PS, qui a remercié Anne Hidalgo pour sa présence, voulait "montrer que nous désapprouvions", les casses et qu'il était "déterminé à faire en sorte que Paris retrouve sa dignité".
"Montrer que nous étions déterminés à nous relever très vite."
LE DISCOURS D'ANNE HIDALGO
MINUTE DE SILENCE
Les deux maires, celui du 13ème arrondissement et celle de Paris, ont déposé une gerbe devant la statue du maréchal Juin, avant d'observer une minute de silence. Plus tôt, Anne Hidalgo avait salué l'organisation de ce rassemblement, décidée par Jérôme Coumet.
A cette cérémonie républicaine étaient présents une cinquantaine de riverains, selon notre envoyée sur place, mais aussi des associations d'anciens combattants et des élus, tel que Cédric Villani.
"PARIS EST DEBOUT"
Le maire du 13ème arrondissement est sur place, où il a prononcé un discours avant de déposer une gerbe de fleurs devant la statue dégradée samedi. A ses côtés, Anne Hidalgo, qui a salué le choix de Jérôme Coumet d’avoir organisé cet hommage "à un symbole fort" de la France.
La maire de Paris a elle aussi tenu un discours devant la cinquantaine de personnes réunies afin de montrer que "nous n’acceptons pas que soit porté atteinte, aux symboles, à ce que nous faisons que nous sommes une république unie". Le "droit de manifester" n'est pas le "droit de casser", a-t-elle souligné.
"Paris est debout, Paris le restera, Paris est la capitale de la France attachée aux valeurs de la République."
CÉRÉMONIE
Les personnes commencent à se réunir sur la place d'Italie pour le début de la cérémonie républicaine. Parmi eux, d'anciens combattants. La maire de Paris, Anne Hidalgo, est elle aussi attendue sur place.
UN ACTE "DÉPLORABLE ET INADMISSIBLE"
Jérôme Coumet dit être en "colère" mais également "amère" après les dégradations qui ont eu lieu samedi sur la place d’Italie. Le maire du 13ème arrondissement regrette ainsi que "beaucoup de réparations" doivent être effectuées. "Ça va coûter beaucoup d’argent public."
Interrogé sur LCI, l’élu PS a également dénoncé la casse du monument du maréchal Juin, décrivant un acte "déplorable et inadmissible". Une minute de silence est prévue à 12h30 aujourd'hui afin de "montrer collectivement notre désapprobation".
24 PERSONNES JUGÉES AUJOURD'HUI
Le parquet de Paris nous indique que 24 personnes seront jugées ce lundi en comparution immédiate après avoir été interpellées dans la capitale en marge du mouvement des Gilets jaunes.
DUPONT-AIGNAN
Sur la manif des #giletsjaune à Paris : 🗣 @dupontaignant de @DLF_Officiel dénonce "une complaisance, un cynisme du gouvernement, une incapacité à faire respecter l'ordre qui est scandaleuse" 📺 @EliMartichoux #LaMatinaleLCI pic.twitter.com/YDlHHNU4N0 — LCI (@LCI) 18 novembre 2019
POLÉMIQUE
Etait-il judicieux de choisir la place d'Italie, en travaux, alors que les casseurs ont pu utiliser de nombreux matériels de chantiers ?
Gilets jaunes : le choix de la place d'Italie comme point de départ de la manifestation fait polémique
169 PLACEMENTS EN GARDE À VUE SAMEDI
Selon un bilan actualisé à 20 heures ce dimanche, le parquet de Paris indique que pour la seule journée du samedi 16 novembre, 169 personnes (161 majeurs et 8 mineurs) ont été placées en garde à vue dans la capitale en marge du mouvement des Gilets jaunes.
Pour les 161 majeurs, à ce stade :
– 77 personnes font l'objet d'un défèrement
– 37 personnes font l'objet d'un rappel à la loi
- 3 personnes font l'objet d'une ordonnance pénale
- 29 procédures ont été classées sans suite
- 3 gardes à vue ont été levées pour une poursuite d'enquête
- 12 gardes à vue sont toujours en cours
Concernant les 8 mineurs:
- 5 mineurs font l'objet d'un défèrement
- 1 procédure à été classée sans suite
- 1 garde à vue a été levée pour poursuite d'enquête
- 1 garde à vue est toujours en cours
LE RÉCAPITULATIF DE LA JOURNÉE EN RÉGIONS
- En Savoie, à Le Pont-de-Beauvoisin, une soixantaine de personnes ont rendu hommage à Chantal Mazet, "gilet jaune" décédée il y a un an au premier jour des mobilisations après avoir été renversée par une voiture sur un rond-point de cette petite ville proche de Chambéry.
- Près du Mans, une dizaine de "gilets jaunes" ont dormi dans la nuit de samedi à dimanche sur un rond-point où ils tiennent depuis un an "des permanences d'accueil". Près de Rouen, ils étaient environ 200 au "rond-point des vaches", emblématique de la mobilisation en Seine-Maritime, jusqu'à leur évacuations par la police.
- Une opération escargot s'est déroulée à Rennes avec une quinzaine de véhicules sur une voie de la rocade, et à Nantes des Gilets jaunes se sont rassemblés au rond-point des "lutteurs 44" sur la route menant à l'aéroport.
LE RÉCAPITULATIF DE LA JOURNÉE À PARIS
Au lendemain d'une journée mouvementée dans la capitale, de nouveaux rassemblements ont eu lieu ce dimanche à l'occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes.
- A Paris, quelques centaines de personnes, dont les figures "gilets jaunes" Jérôme Rodrigues ou Priscillia Ludoski, se sont réunies dans la matinée dans le calme sur une place à proximité des Halles dans le 1er arrondissement de Paris. Le grand magasin des Galeries Lafayette, sur les grands boulevards, a décidé de fermer ses portes en début d'après-midi après la brève intrusion de quelques dizaines de Gilets jaunes.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a distingué dimanche sur Cnews/Europe1/LesEchos le "mouvement d'origine" et les "voyous" "venus en découdre". Pour l'anniversaire des un an du mouvement, samedi à Paris, "ce qu'on a vu, c'est peu de manifestants mais des voyous, des brutes qui étaient venues pour se battre, en découdre avec les forces de l'ordre, empêcher les pompiers d'agir et de préserver quelques fois des vies", a-t-il dit.
- A 16 heures dimanche, la préfecture de police de Paris faisait état de 31 personnes interpellées et 1.631 contrôles effectués dans la matinée. Samedi, les forces de l'ordre avaient procédé à 254 interpellations en France, dont 173 à Paris. Le parquet de Paris recensait lui dimanche matin 155 gardes à vue dont 8 concernent des individus mineurs.
OBJETS INCENDIÉS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
🔴Les Gilets Jaunes se retrouvent sur la Place de la République pour la suite de l’Acte 53 / #1anDeColère . Un feu est allumé au milieu de la route. #GiletsJaunes #Acte53 #Paris #ActeLIII #YellowVests #France pic.twitter.com/HXoD8uLRj7 — Charles Baudry (@CharlesBaudry) November 17, 2019
31 PERSONNES INTERPELLÉES À PARIS
Bilan de @prefpolice toujours pleinement mobilisée à 16 heures : ➡️31 personnes interpellées ➡️1631 contrôles préventifs pic.twitter.com/DPWhIGAImk — Préfecture de Police (@prefpolice) November 17, 2019
LES GALERIES LAFAYETTE RESTENT FERMÉES CE DIMANCHE
Selon nos informations, les Galeries Lafayette du boulevard Haussmann ne rouvriront que demain, lundi. Ce dimanche, le grand magasin près de l'Opéra à Paris a dû être évacué après que des Gilets jaunes s'y sont brièvement introduits.
LES STATIONS DE MÉTRO ROUVRENT PETIT À PETIT
Alors que les manifestations se déroulaient dans le calme ce dimanche dans la capitale, la préfecture de police de Paris a permis la réouverture de plusieurs stations de métro. Parmi les stations qui rouvraient progressivement ce dimanche après-midi, celles de la ligne 1 notamment qui desservent les Champs-Elysées.
LES GALERIES LAFAYETTE HAUSSMANN FERMÉES
Suite à l'intrusion de Gilets jaunes ce dimanche dans le grand magasin du boulevard Haussmann, les Galeries Lafayette ont été évacuées par les forces de l'ordre et le service de sécurité. Elles sont depuis 40 minutes environ fermées au public. On ignorait si leur réouverture était prévue ce jour.
LA POLICE ENQUÊTE
Les techniciens de police scientifique de @prefpolice relèvent les traces et indices qui permettront aux enquêteurs d'identifier et poursuivre les auteurs des dégradations sur les commerces et le mobilier urbain place d'Italie. pic.twitter.com/tOuIA1iIWs — Préfecture de Police (@prefpolice) November 17, 2019
GALERIES LAFAYETTE
Les clients du magasin parisien ont été évacués. Les lieux avaient été occupés en début d'après-midi par des manifestants qui ont été repoussés à l'extérieur.
"RIEN N'A ÉTÉ RÉSOLU DEPUIS UN AN"
Selon Faouzi Lellouche, grande figure du mouvement des Gilets jaunes, "la mobilisation est restée très large hier". A ses yeux, "Les gens sont venus pour dire que rien n'a été résolu depuis un an. On nous condamne, on nous réprimande et on nous blesse".
GRANDS MAGASINS
C'est la confusion aux Galeries Lafayette à Paris. Une cliente que nous avons rencontrée raconte qu'à l'intérieur du grand magasin, les manifestants ont déambulé pendant 45 minutes, en reprenant des slogans et en jetant des confettis.
PARIS - Tensions en cours dans les galeries #LaFayette : des #GiletsJaunes ont envahie le centre commercial pic.twitter.com/JH11MYWGVj — Clément Lanot (@ClementLanot) November 17, 2019
PARIS
Les participants étaient réunis dans le calme sur une place à proximité des Halles, dans le coeur de la capitale. "Macron détruit la France et vos droits, ne nous critiquez pas ! On est là pour vous", pouvait-on lire sur une pancarte, ou entendre les chants habituels des Gilets jaunes: "On est là, on est là, même si Macron le veut pas, nous on est là".
PARIS
Environ 200 personnes, dont les figures "gilets jaunes" Jérôme Rodrigues ou Priscilla Ludosky, étaient rassemblées dimanche dans le calme à Paris pour une deuxième journée de commémoration du premier anniversaire du mouvement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Bilan à 13h de l'action des forces de l'ordre ➡️20 personnes interpellées ➡️639 contrôles effectués. pic.twitter.com/AF1mDNXq3L — Préfecture de Police (@prefpolice) November 17, 2019
PARIS
Dans la capitale, où des rassemblements sont annoncés en ce 17 novembre, 9 personnes ont été interpellées ce matin depuis le début de la matinée, rapporte la Préfecture de police sur Twitter.
Implication totale des #FDO ➡️ 372 contrôles préventifs qui ont conduit à l'interpellation de 09 personnes depuis le début de la matinée. pic.twitter.com/td4RGd3E9E — Préfecture de Police (@prefpolice) November 17, 2019
HOMMAGE À PONT-DE-BEAUVOISIN
Une minute de silence a été respectée ce dimanche matin, dans cette commune de Savoie, en mémoire de Chantal Mazet. Cette manifestante sexagénaire était décédée percutée par une voiture, le 17 novembre 2018.
Une minute de silence en hommage à Chantal Mazet Qques dizaines de #giletsjaunes défilent à Pont de beauvoisin un an jour pour jour après la mort de la sexagénaire. #GiletsJaunes #giletsjaunes1an pic.twitter.com/f7cgFeR8Kv — Géraldine Chaine (@DgeChannel) November 17, 2019
POLICE
A Paris, 155 personnes ont été placées en garde à vue à la suite des incidents survenus samedi, selon le parquet de Paris. L'une d'entre elles concerne directement l'attaque dont ont été la cible deux policiers qui, samedi, ont été obligés de se retrancher dans une laverie du Boulevard Beaumarchais (XIIe), pourchassés par des manifestants qui voulaient en découdre (la vidéo est à voir ici).
TRANSPORTS PARISIENS
Sur ordre de la préfecture de police, en raison de plusieurs manifestations sur la voie publique, de nombreuses stations de métro et quelques gares de RER sont fermées depuis 7h du matin. Dans la bonne vingtaine de stations/gares concernés, les métro/trains ne marquent pas l'arrêt et les correspondances ne sont pas assurées. Seules deux lignes (2 et 6) sont totalement interrompues.
DES ACTIONS CE DIMANCHE ?
Le 17 novembre coïncide avec la date exacte de la "naissance" il y a un an du mouvement dit des Gilets jaunes. Ce dimanche, au lendemain d'un 53e acte qui, à Paris, s'est rapidement envenimé sur la place d'Italie puis plus tard dans la soirée au cœur du quartier des Halles, deux figures des premières heures appellent à se rassembler.
Priscillia Ludoski et Faouzi Lellouche ont déposé une déclaration de manifestation qui doit débuter à 9h ce dimanche. Il s'agit d'un rassemblement statique autorisé sur la place Joachim du Bellay dans le 1er arrondissement. D'autres appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour commémorer ce premier anniversaire des Gilets jaunes. Une manifestation a également fait l'objet d'une déclaration auprès de la préfecture de police. Des initiatives prises au sérieux par les forces de l'ordre qui, pour ce dimanche encore, ont reconduit le dispositif de la veille, quasiment à l'identique.
RÉCAP'
Pour leur 53e "acte", les Gilets jaunes sont à nouveau descendus dans la rue ce samedi 16 novembre, à la veille du premier anniversaire du mouvement. Selon l’Intérieur 28.000 personnes se sont mobilisées partout en France, dont 4.700 à Paris, où des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre. Le "Nombre jaune", lui, évoque 44.000 manifestants.
ARRESTATIONS
Selon un bilan de la préfecture de police de Paris établi à 20h, 147 personnes ont été interpellées dans la capitale.
Urgent
MOBILISATION
Selon le ministère de l'Intérieur, 28.000 personnes ont manifesté ce samedi dans toute la France, dont 4700 à Paris.
DÉGRADATIONS
Les images de la dégradation de la plaque commémorative située sur le terre plein central de la place d'Italie et rendant hommage au Maréchal Juin a provoqué l'indignation. Des manifestants ont détruit les murs bas où sont inscrits les faits d'armes du maréchal en Afrique , en Tunisie et en Italie. Un geste dénoncé par Olivier Dussotpt, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes Publics, qui parle d'"une honte".
Une honte. Dégrader le monument érigé en hommage au Maréchal Juin, héros de la 1ere et de la 2eme Guerre mondiale, et à ses hommes morts lors de la campagne d’Italie, est un acte inqualifiable. https://t.co/Jhn3BE7AXN — Olivier Dussopt (@olivierdussopt) November 16, 2019
MONTPELLIER
Sept personnes ont été interpellées en marge de la manifestation.
ARRESTATIONS
#manifestation Bilan à 19 heures à #Paris ➡️124 interpellations ➡️8861 contrôles préventifs pic.twitter.com/hn7NVw6BGX — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
QUARTIER DES HALLES
Dans un tweet, la préfecture de police évoque "des groupes épars d'individus dans le centre de Paris [qui] cherchent à commettre des exactions".
ARRESTATIONS
A 18 heures, les forces de l'ordre avaient procédé à 113 interpellations, selon la préfecture de police.
PARIS
Si le calme est revenu place d'Italie, à Paris, plusieurs manifestants ont rallié la place du Châtelet, en plein cœur de la capitale. Aux abords du centre commercial des Halles la situation est tendue.
#Manifestations #Acte53 Ordre rétabli place d’Italie. Un dispositif mobile et d’ampleur reste en place sur l’ensemble de la capitale, pour empêcher la survenue de nouvelles exactions et interpeller les fauteurs de troubles. @prefpolice @Gendarmerie @PoliceNationale @PompiersParis pic.twitter.com/g6LDrjYkT2 — Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) November 16, 2019
RETOUR DU CALME
Dans un tweet publié ce samedi à 17 heures, le ministère de l'Intérieur dit que l'ordre a été "rétabli place d’Italie". Toutefois, un dispositif "mobile et d’ampleur reste en place sur l’ensemble de la capitale, pour empêcher la survenue de nouvelles exactions et interpeller les fauteurs de troubles", ajoute Beauvau.
VIDEO
La préfecture de police a dénoncé une "attitude scandaleuse"
NANTES
Des heurts ont éclaté dans le centre-ville de Nantes entre les forces de l'ordre et près d'un millier de manifestants, selon la préfecture, qui défilaient à l'occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes. Le centre a rapidement été envahi par les gaz lacrymogènes. Une barricade de panneaux de chantier a été érigée près du château. "Moins de chaînes, plus de chênes" pouvait-on lire, tagué, sur les murs de la préfecture ou encore "Plutôt vandales que vendus".
MONTPELLIER
La permanence du député La République en Marche Patrick Vignal a été la cible des manifestants samedi après-midi à Montpellier, au premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, avec une vitre cassée et plusieurs inscriptions anarchistes taguées sur le bâtiment, a constaté l'AFP sur place. Environ 1.500 manifestants tentaient de rejoindre le centre commercial Odysseum quand ils ont été détournés par les forces de l'ordre. C'est alors que certains s'en sont pris à la permanence du député LREM de l'Hérault.
PLACE D'ITALIE
Le calme semble revenu sur la place d'Italie qui, tout au long de la journée, a été le théâtre des plus violents accrochages entre manifestants et membres des forces de l'ordre.
INTERPELLATIONS
A 16 heures, les forces de l'ordre avaient procédé à 105 interpellations dans la capitale.
POMPIERS
La Place d'Italie, point de départ d'une manifestation de gilets jaunes, annulée en raison des échauffourées, est le théâtre de violences ce samedi après-midi.
Des pompiers ont été empêchés un temps d'approcher notamment un engin de chantier en feu sur cette place. C'est grâce aux forces de l'ordre qu'ils ont pu intervenir.
MANIFESTATION
Coursés par des manifestants habillées en noir en marge de la manifestation pour des Gilets jaunes, deux policiers ont tenté de s’abriter ce samedi après-midi dans une laverie, située sur le boulevard Beaumarchais à Paris.
LE PRÉFET DE POLICE PROMET "UNE RÉPONSE TRÈS FERME"
61 INTERPELLATIONS À PARIS
A 15 heures, la préfecture de police de Paris annonçait 61 interpellations et 71 verbalisations pour présence sur périmètre interdit.
Le parquet de Paris faisait lui état de 11 gardes à vue en cours.
TIRS DE LACRYMOGÈNE À LYON AUSSI
Un millier de manifestants s'est rassemblé samedi après-midi en plein coeur de Lyon dans une ambiance qui s'est rapidement tendue avec des tirs de lacrymogène.
Malgré l'interdiction de manifester dans le centre-ville, plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées depuis 13 heures place Bellecour, la plupart ne revêtant pas l’emblématique "gilet jaune".
Dans une ambiance assez confuse, certains manifestants s'engageaient aux abords de la place. Et la situation s'est tendue près du pont menant au quartier de la Guillotière, entraînant des tirs de lacrymogène dans cette zone très fréquentée le samedi.
Les forces de l'ordre ont souhaité disperser des manifestants qui tiraient des projectiles sur eux, indique la préfecture du Rhône.
"ULTRAS JAUNES" ET "BLACK BLOCS" À PARIS
Le préfet de police de Paris a indiqué qu'il était prévu que des "black blocs" et des "ultras jaunes" s'inviteraient pour les un an des Gilets jaunes. "
"Les gens qui sont venus place d'Italie avec l'intention de casser et qui sont restés au milieu de notre dispositif vont être interpellés" a assuré Didier Lallement.
"NOUS SOMMES DÉTERMINÉS"
Le préfet de police de Paris a indiqué que les policiers étaient "déterminés" et "sereins". "Je dois affirmer avec une grande sérénité que les choses se passent comme nous l'avions envisagé. J'avais craint ce genre de comportements".
"Nous allons multiplié les interpellations", a prévenu le préfet. "Nous avons un certain nombre de données qui vont nous permettre d'aller chercher ceux qui ont le visage dissimulé".
"NOTRE RÉPONSE SERA TRÈS FERME"
"Nous allons continuer à interpeller place d'Italie les personnes qui s'en sont pris aux mobilier urbain, voitures et autre engin de chantier (...) Notre réponse sera très ferme vis-à-vis des auteurs de ces casses et de ces destructions" fait savoir le préfet de police de Paris Didier Lallement qui vient de prendre la parole"
LE PRÉFET DE POLICE PREND LA PAROLE
"Place d'Italie, des individus qui n'étaient pas venus défendre une cause mais qui étaient venus procéder à des destructions se sont rassemblés, en plus des Gilets Jaunes. J'ai donc décidé d'interdire la manifestation qui avait été déclaré" a dit le préfet de police Didier Lallement peu après 15 heures à l'occasion d'un point presse.
#Acte53 Place d'Italie : Face à des casseurs qui les prennent pour cible, sapeurs-pompiers et forces de l’ordre interviennent pour contenir les débordements, mettre fin aux exactions et procéder à des interpellations. @prefpolice @Gendarmerie @PoliceNationale @PompiersParis pic.twitter.com/mSobkeKJ9U — Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) November 16, 2019
TENSIONS PLACE DE LA BASTILLE
Des manifestants se sont rassemblés en début d'après-midi place de la Bastille dans le 11e arrondissement. Après plusieurs minutes dans le calme, la tension a monté d'un cran. Les forces de l'ordre ont notamment fait usage de gaz lacrymogènes et de camions lanceurs d'eau.
TOULOUSE
A #Toulouse les forces de l'ordre repoussent les #GiletsJaunes sur les allées Jean Jaurès pic.twitter.com/Vpr3l6HiKP — France Bleu Occitanie (@bleuoccitanie) November 16, 2019
GIGANTESQUES FLAMMES PLACE D'ITALIE
Au vu des exactions et des violences commises, le préfet de Police a demandé l'annulation de la manifestation prévue au départ de la place d'Italie. pic.twitter.com/g0rQQ7FiT9 — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
Pas de mots pour excuser le comportement inadmissibles des Black blocks et autres Place d Italie. Absolument venus pour l action GJ mais uniquement pour se faire du flic, du pompier, pour détruire, piller. L ordre doit rester à la loi cependant il faut donner les ordres ! — UNSA POLICE POLE CRS (@BNUNSAPoliceCRS) November 16, 2019
46 INTERPELLATIONS
La préfecture de police annonce qu'à 14 heures, 46 personnes ont été interpellées dans la capitale.
CAMION À EAU UTILISÉ
Attitude scandaleuse des manifestants qui ont jeté des pavés sur les @PompiersParis et retardé leur intervention place d'Italie. pic.twitter.com/AdFt3edu0s — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
MANIFESTATION INTERDITE
La manifestation des Gilets jaunes prévue ce samedi au départ de la place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris a été annulée par la préfecture de police de Paris suite aux heurts et violences survenus sur ce site ce jour.
POMPIERS MOBILISÉS ET CAILLASSÉS
Les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises plusieurs pour éteindre des feux de palettes ou de poubelles et d'un engin de chantier sur le rond-point central. Sur une baraque de chantier a été tagué: "Macron notre premier anniversaire, ton dernier".
Les soldats du feu, venus pour circonscrire les différents sinistres, ont été caillassés par des black blocs.
INCENDIES, GAZ LACRYMOGÈNES ET CAILLASSAGES
La situation ne fait qu'empirer place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris. Les Gilets jaunes s'étaient réunis là en fin de matinée. Des black blocs ont rejoint la place. Des heurts ont éclaté. Plusieurs vitres de magasins et d'une banque notamment ont été brisés. Des scooters, voitures, poubelles et une pelleteuse ont été incendiés.
La police, en nombre, tentait de contenir les violences, aidée, notamment de son camion à eau.
UN ENGIN DE CHANTIER INCENDIÉ
PARIS
La situation s'envenime du côté de la place d'Italie, où des barricades sont en feu, un engin de chantier a lui aussi été incendié. Les camions lanceurs d'eau des forces de l'ordre sont mis en action pour tenter de ramener le calme.
37 PERSONNES VERBALISÉES SUR LES CHAMPS
#manifestation #ChampsElysees à ce stade : ➡️37 personnes ont été verbalisées sur le périmètre interdit pic.twitter.com/IfD1ffaEy3 — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
LE CENTRE ITALIE FERMÉ
Suite aux heurts en cours place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris, le centre commercial Italie 2 est provisoirement fermé.
A l'instant, une voiture vient d'être retournée par les manifestants.
Ça c'etait une banque #GiletsJaunes à place d'italie pic.twitter.com/OE3SGiQ6ub — Florian Laluque (@flobbfr) November 16, 2019
UNE BANQUE HSBC PRISE POUR CIBLE
Une banque HSBC située place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris a été dégradée vers 12h30. Plusieurs vitres ont été brisées notamment avant que les forces de l'ordre ne se positionnement devant l'établissement.
41 INTERPELLATIONS À PARIS
A midi, la préfecture de police de Paris annonçait 1497 contrôles préventifs et 41 interpellations.
EN PROVINCE
Des rassemblements sont programmés dans plusieurs grandes villes dont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse. Des appels à réinvestir les ronds-points, avec ou sans blocages, ont également été lancés à Besançon, Calais, Colmar, Dole, Dunkerque ou Montpellier.
#Manifestations #Acte53 Réactivité et mobilité : Les forces de l'ordre procèdent sans délai à la suppression des différents points de blocages de la circulation afin d'empêcher violences et dégradations. @prefpolice @Gendarmerie @PoliceNationale pic.twitter.com/V9VdQ7RRUZ — Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) November 16, 2019
33 INTERPELLATIONS À PARIS
Bilan à 11h30 de l'action des #FDO ➡️33 interpellations ➡️1204 contrôles préventifs ➡️5 verbalisations sur périmètres interdits pic.twitter.com/UDUjz9o3AI — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
En amont de la #manifestation porte de Champerret à #Paris , les contrôles préventifs effectués par les #FDO conduisent à des saisies d'armes par destination. pic.twitter.com/L1LqODAwS7 — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
24 INTERPELLATIONS A PARIS
A 10h50 ce samedi, les forces de l'ordre avaient procédé à 24 interpellations dans la capitale, selon la préfecture de police de Paris
Manifestation #giletsjaune #act53 #paris https://t.co/KBpSonRipB — Amar Taoualit (@TaoualitAmar) November 16, 2019
TENSIONS PLACE D'ITALIE À PARIS
Des heurts ont éclaté vers 10h30 place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris entre Gilets jaunes et forces de l'ordre. Des barricades et palettes notamment ont été incendiées.
LES GILETS JAUNES SUR LE PÉRIPHÉRIQUE
A Paris, le périphérique a été bloqué quelques minutes au niveau de la porte de Champerret dans le 17e arrondissement. Les forces de l'ordre sont très rapidement intervenues pour les déloger. La circulation a pu être rétablie vers 10h30.
La mobilité et la réactivité des forces de l'ordre a permis de débloquer sans délai le périphérique et d'en faire sortir les manifestants qui tentaient un blocage de la circulation. pic.twitter.com/ezfVyBOFXh — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
POUBELLES INCENDIÉES
❗️Je condamne fermement les premières dégradations et incendies de poubelles (rue Descombes) en marge du rassemblement #GiletsJaunes à #Champerret . Merci aux @PompiersParis 🤝 Tout mon soutien aux policiers @prefpolice et aux commerçants ⚠️ 👀 J’appelle à la vigilance citoyenne pic.twitter.com/HhkZYwMH13 — Geoffroy Boulard (@geoffroyboulard) November 16, 2019
Porte de Champerret mes #giletsjaunes environ un millier rentrent sur le périphérique #Acte53 pic.twitter.com/XYoPXFI3wI — Christophe Gueugneau (@gueugneau) November 16, 2019
PÉRIPHÉRIQUE BLOQUÉ À PARIS
A Paris, le périphérique a été bloqué peu après 10 heures au niveau de la porte de Champerret dans le 17e arrondissement. Les forces de l'ordre sont très rapidement intervenues pour les déloger. La circulation a pu être rétablie vers 10h30.
INTERPELLATIONS
A 10 heures, à Paris, les forces de l'ordre indiquent qu'elles ont procédé à 16 interpellations ️et 1192 contrôles préventifs.
A 10 heures l'action des forces de l'ordre a permis de procéder à : ➡️16 interpellations ➡️1192 contrôles préventifs pic.twitter.com/jGpWwGFN2n — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
CONTRÔLES DE POLICE
Les contrôles effectués permettent aux policiers d'effectuer des saisies de matériel interdit. Ici, masque et artifices découverts avenue de Wagram à #Paris . Ces armes par destination n'ont pas leur place dans des manifestations déclarées et pacifistes. pic.twitter.com/57Xaqtwl5S — Préfecture de Police (@prefpolice) 16 novembre 2019
PARIS
Porte de Champerret, dans le XVIIe arrondissements, quelques manifestants se sont rassemblés.
LE PRÉFET DE POLICE SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES
Ce jour, en allant à la rencontre des policiers, gendarmes et pompiers engagés sur le dispositif de sécurisation de la Capitale, le préfet de Police a tenu à saluer leur mobilisation et leur engagement. pic.twitter.com/OezIfLFl9b — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
[INSTANTANÉ 📸] Près d'Avignon, des gilets jaunes célèbrent la première année de leur mouvement sur un rond-point du Pontet #AFP pic.twitter.com/3CJ0iTavm5 — Agence France-Presse (@afpfr) November 16, 2019
NOMBREUSES STATIONS FERMÉES LIGNE 9
Les stations de métro sur la ligne 9 sont inaccessibles de Chaussée d'Antin à Trocadéro à la demande de la préfecture de police de Paris.
Une cinquantaine de gilets jaunes ont mené une action vendredi soir au dépôt pétrolier de Feluy https://t.co/Zsb28A1v7K — RTBF info (@RTBFinfo) November 16, 2019
OPÉRATION PÉAGE GRATUIT À BIRIATOU
Ce samedi matin, vers 7h30, une trentaine de Gilets jaunes a procédé à une opération péage gratuit à Biriatou dans les Pyrénées-Atlantiques. L'A63 a été bloquée un moment avant que les gendarmes n'interviennent. Un barrage filtrant a été mis en place au niveau de Behobie. Le trafic a pu finalement reprendre normalement vers 8h30.
Vendredi soir, vers 20 heures, des Gilets jaunes avaient déjà procédé à une opération péage gratuit dans l'Allier sur l'autoroute A714 à hauteur de Bizeneuille.
gilets jaunes... un an. Vu de la presse étrangère https://t.co/caeuiMq9q1 — fx menage (@fxmenage) November 16, 2019
#manifestation #Paris #ChampsElysées Le dispositif de sécurisation de la @prefpolice est déployé. pic.twitter.com/idaCMjMWvk — Préfecture de Police (@prefpolice) November 16, 2019
TRANSPORTS À PARIS
Ce samedi 16 novembre, sur ordre de la Préfecture de police, en raison de plusieurs manifestations sur la voie publique des Gilets jaunes, les stations de métro suivantes sont fermées depuis 7 heures.
- ligne 1 : Tuileries, Argentine et Georges V
- ligne 1 ligne 13 : Champs Elysées Clémenceau
- ligne 1 ligne 2 ligne 6 ligne A : Charles de Gaulle Etoile
- ligne 1 ligne 9 : Franklin D.Roosevelt
- ligne 1 ligne 8 ligne 12 Concorde
- ligne 3 ligne 9 : Havre-Caumartin
- ligne 3 ligne 7 ligne 8 : Opéra
- ligne 8 ligne 13 ligne C Invalides
- ligne 9 : Saint Augustin, Saint Philippe du Roule, Iéna et Alma-Marceau
- ligne 9 ligne 13 : Miromesnil
- ligne 10 : Vaneau
- ligne 12 : Assemblée Nationale, Solférino
- ligne 13 : Varenne
- ligne A Auber
- ligne C : Pont de l’Alma, Champs de Mars et Tour Eiffel
Les trains ne marquent pas l’arrêt, les correspondances ne sont pas assurées.
La réouverture se fait sur ordre des autorités préfectorales. Plus d'informations sur ratp.fr
STATIONS DE MÉTRO FERMÉES
À Paris, en raison de plusieurs manifestations sur voie publique, plusieurs stations de métro seront fermées aujourd'hui et demain au public. La RATP prévoit de donner plus d'informations sur les gares/stations fermées à partir de 7 heures ce samedi.
SÉCURITÉ
36 unités de forces mobiles seront déployées dans la capitale, ce samedi.
Un an des Gilets jaunes à Paris : quel dispositif policier?
ARC DE TRIOMPHE
Le monument situé en haut des Champs-Elysées, qui avait saccagé lors du 3e acte le 1er décembre 2018, a été fermé ce samedi à la demande des autorités.
Un an des Gilets jaunes : l'Arc de triomphe fermé samedi
UN AN
Le 17 novembre 2018 avait lieu la première mobilisation des Gilets jaunes. Un mouvement qui allait prendre une ampleur inédite. Au fil des "actes" - ce 16 novembre, nous en sommes au 53e -, les manifestations se sont faites plus éparses. Les dernières n'ont jamais rassemblé plus que quelques milliers de personnes, très loin des 282.000 manifestants recensés le 17 novembre 2018 lors du samedi inaugural. Va-t-on assister ce samedi à un second souffle ?
Le premier anniversaire des Gilets jaunes se déroule ce week end. Les appels à la mobilisation continuent ce dimanche, au lendemain d'un 53e acte qui a rassemblé 28.000 manifestants en France selon le ministère de l'Intérieur. La journée de samedi a été marquée par des violences à Paris d'abord à la place d'Italie puis, dans la soirée, dans le quartier des Halles. Les autorités restent donc en alerte et la préfecture de police a reconduit son dispositif pour ce dimanche encore.
Un an après le début du mouvemente social sur fond d'augmentation du prix du carburant, les Gilets jaunes tentent de retrouver un second souffle. Le large soutien de l'époque semble pourtant s'être tari. Les derniers rassemblements hebdomadaires n'ont jamais rassemblé plus que quelques milliers de personnes, très loin des 282.000 manifestants recensés le 17 novembre 2018 lors du samedi inaugural de cette lutte sociale inédite.
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Cet "anniversaire" va-t-il remobiliser les sympathisants (dans un sondage de l'Institut Elabe-BFM TV daté du 13 novembre révèle que 55% des personnes interrogées approuvent la mobilisation des gilets jaunes) alors que les multiples revendications de cette vaste contestation demeurent ?
Tout au long de la journée, suivez en direct sur LCI cet anniversaire...