Gilets jaunes : avec #balancetongiletjaune et #antigiletsjaunes, les opposants au mouvement se manifestent sur Twitter

Publié le 21 novembre 2018 à 19h50, mis à jour le 21 novembre 2018 à 20h34

Source : JT 20h Semaine

INTERNET - Après cinq jours de mouvement, certains internautes ont décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer leur exaspération envers les Gilets jaunes, et dénoncer certains de leurs comportements.

Alors que la majorité des Français soutenaient les Gilets jaunes au début de leur mouvement samedi 17 novembre, leur capital sympathie est-il en train de s’essouffler ? Certains représentants départementaux du mouvement ont même décidé de changer de mode d’action pour ne pas se mettre à dos les Français. Ils préconisent de trouver un autre moyen d’action que la mise en place de barrages.

Cette défiance vis-à-vis des Gilets jaunes s'exprime sur les réseaux sociaux, sous différents hashtags. Le dernier en date est #balancetongiletjaune. Des internautes y racontent leurs mauvaises expériences avec les Gilets jaunes, notamment la difficulté de passer certains barrages. 

D'autres critiquent le fait de devoir se fondre dans la masse en plaçant un gilet jaune sur le tableau de bord de son véhicule. "On montre patte jaune par crainte", précise "Eliane2Carantec". L'utilisateur "I'm Math" confirme qu'il est beaucoup plus facile d'avancer et de passer les barrages avec un gilet jaune sur le dos.

Beaucoup se servent aussi du hashtag pour montrer l'état des routes après le passage des Gilets jaunes, ou partager des articles parlant des dérives de certains manifestants. 

D'autres s'opposent aux Gilets jaunes avec le hashtag #antigiletsjaunes. En fin de semaine dernière, ceux qui n'étaient pas solidaires du mouvement avaient déjà pris la parole via les hashtags #EnBleuLe17 et #SansMoiLe17.

Il faut toutefois préciser que selon l'outil Tweetbinder, les internautes le plus actifs et partageant le plus de tweets contenant le hashtag #balancetongiletjaune semblent favorable au gouvernement en place et à La République en marche.


La rédaction de TF1info

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