MOUVEMENT SOCIAL - La CGT Cheminots et la CGT de la RATP appellent à la grève le vendredi 14 décembre prochain. La CGT a appelé à une "grande journée d'action" ce jour-là, pour réclamer une hausse immédiate des salaires, des pensions et de la protection sociale.
Le 14 décembre prochain sera-t-il un vendredi noir dans les transports ? Alors que leur confédération appelle à une grande journée de mobilisation, la CGT Cheminots et la CGT de la RATP appellent elles aussi à la grève ce jour-là. Dans un communiqué publié le 7 décembre, la CGT Cheminots dit constater que "les mouvements sociaux actuels posent les questions de salaires et pensions, de protection sociale, d'environnement et de service public en territoire, autant de sujets qui étaient portés par la grève des cheminots" au printemps dernier, contre la réforme de la SNCF.
"La colère n'est pas retombée", constate la CGT Cheminots, premier syndicat à la SNCF, pour qui "la grève du 14 décembre 2018 sera donc l'occasion pour les cheminots de montrer cette colère contre une réforme qu'ils continuent de rejeter".
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La Fédération CGT Cheminots appelle à la grève Les syndicats de la Fédération CGT des cheminots réunis en Conseil National le 06 décembre 2018 décident d’appeler à la grève le 14 décembre 2018 https://t.co/LbEQ1DHtWZ pic.twitter.com/NsNzrsCIQM — CGT Cheminots (@cgtcheminots) 7 décembre 2018
La CGT-RATP en grève contre la politique salariale de l'entreprise
De son côté, la CGT de la RATP a également indiqué avoir déposé un préavis de grève couvrant "l'ensemble des services et des catégories professionnelles de l'entreprise" du jeudi 13 à 22 heures au samedi 15 à 7 heures. La CGT-RATP, premier syndicat de la régie, "réaffirme son opposition à la politique salariale menée par l'entreprise", estimant que la rémunération des agent "ne suit plus l'évolution du coût de la vie".
Ces mouvements s'inscrivent dans la "grande journée d'action" qu'appelle de ses vœux la CGT le 14 décembre pour protester contre "l'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d'ouvrir de véritables négociations", qui "génèrent une légitime colère dans la population".