#BALANCETONTAUDIS - Quarante-huit heures après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille, le journal La Marseillaise, en partenariat avec Emmaüs Pointe-Rouge, le Donut Infolab et le DAL a décidé de lancer sur Internet une "enquête citoyenne pour un état des lieux de l’habitat indigne à Marseille".
En attendant d’éventuelle décisions politiques, un média marseillais entend essayer de faire avancer les choses à Marseille deux jours après l’effondrement de deux immeubles - et une partie d’un troisième - situés rue d’Aubagne, dans le centre de la cité phocéenne.
Le quotidien régional La Marseillaise a ainsi annoncé mercredi en fin de journée le lancement d’une "enquête citoyenne pour un état des lieux de l’habitat indigne à Marseille" en partenariat avec Emmaüs Pointe-Rouge, le Donut Infolab et Droit au logement. "Pour nourrir le débat et esquisser des solutions", précise le journal sur son site Internet.
Parce qu'on ne doit plus pouvoir dire qu'on ne savait pas, @lamarsweb lance avec @DonutMarseille @RougeEmmaus et @federationdal une enquête citoyenne sur l'habitat indigne à Marseille ici https://t.co/ju3ahtkhmZ #BALANCETONTAUDIS pic.twitter.com/uqWclUWyec — La Marseillaise (@lamarsweb) 7 novembre 2018
Cette enquête citoyenne, qui prend la forme d’une consultation en ligne via un formulaire à remplir sur le site lamarseillaise.fr, "invite tous les Marseillais à signaler leur habitat indigne comme celui de leurs proches, parents, amis". "Parce qu’il doit y avoir un avant et un après 5 novembre 2018", est-il indiqué en préambule de ladite enquête. En outre, La Marseillaise incite ses lecteurs et les Marseillais à livrer un témoignage sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #BALANCETONTAUDIS.
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En détails, dans cette enquête, les citoyens sont notamment invités à donner l’adresse des logements suspects, d’en faire une description, de l’accompagner avec des photos montrant "l’indignité des lieux" et à préciser la nature du bailleur (privé, office HLM). "A l’issue de cette enquête participative, toutes les données recoupées seront mises en forme, publiées et feront l’objet d’un débat au siège du journal entre toutes les parties", explique La Marseillaise.