Droite identitaire, gauche radicale : quand les extrêmes gonflent les rangs des Gilets jaunes

Publié le 8 décembre 2018 à 20h10, mis à jour le 9 décembre 2018 à 7h12

Source : JT 20h WE

DÉCRYPTAGE - Dans les cortèges des Gilets jaunes, certains manifestants affirment haut et fort leurs convictions politiques. Lesquelles vont de la gauche radicale à l’extrême droite identitaire.

Ils sont légion à arborer un Gilet jaune. Pourtant, derrière cette couleur identique se cachent des sensibilités politiques bien différentes. Et certaines sont très faciles à reconnaître. Comme chez les manifestants d’extrême droite qui brandissent des drapeaux régionaux dans les cortèges. Ou glorifient certains symboles comme le casque spartiate. "Cette extrême-droite là souhaite provoquer pour créer du désordre afin que la population appelle à l’ordre. Et donc qu’il y ait un ordre militaire ou dictatorial qui s’instaure", souligne l’historien Sylvain Boulouque. 

"A bas l’impérialisme"

Alors que la droite radicale s’était regroupée samedi autour des Champs Elysées, des groupes d’extrême-gauche se sont rassemblées aux abords de la gare Saint-Lazare. Certains y ont saccagé des magasins, signant leurs méfaits de graffitis évocateurs : "A bas l’impérialisme" trône ainsi sur la devanture d’une enseigne. Plus loin, on peut reconnaître la faucille et le marteau - symbole du communisme - ainsi que les initiales du Parti communiste maoïste. "Là, c’est provoquer le désordre pour que la population se rende compte qu’une démocratie n’est pas un système démocratique et appeler à la création d’un état prolétarien", observe Sylvain Boulouque.

Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 08/12/2018 présenté par Anne-Claire Coudray sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 8 décembre 2018 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.


La rédaction de TF1info

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