VIS MA VIE - Un Gilet jaune du Maine-et-Loire a pu rencontrer et suivre son député dans son travail pendant toute une semaine. Un échange que le gouvernement souhaite étendre sur tout le territoire.
Cet échange est un exemple que l’exécutif voudrait étendre à l’occasion du "grand débat" national qui devrait débuter dans les prochains jours, et ce pour trois mois. Un député de la majorité accueille en ce moment un Gilet jaune du Maine-et-Loire à l’Assemblée nationale pour lui montrer la manière dont il travaille, au service de tous les citoyens. Pour l'occasion, Franck Riber, intérimaire, a troqué son habit fluorescent pour une chemise et une veste, répondant à l'invitation lancée il y a deux semaines par l'élu en plein conflit dans sa circonscription. "Aujourd'hui, dans mon cas, on peut voir tout mon planning, toutes mes factures, je suis complètement ouvert sur l'ensemble de mes actions", explique le député En Marche de Maine-et-Loire Denis Masseglia. "Et plus on aura de transparence, plus on verra ce qu'on fait au quotidien, moins il y a aura de difficultés à comprendre l'action des élus", estime-t-il. Après deux jours seulement, à croire le Gilet jaune en observation, l’expérience semble porter ses fruits.
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Un message pour les Gilets jaunes
"Il bosse pas mal, peut-être surement plus que moi à une certaine période ou j’étais cadre dans un cabinet d'expertise comptable", concède Franck Riber. Lorsqu'il franchira la porte de l'Assemblée nationale à l'issue de cette immersion, ce dernier repartira avec un message à l'attention de ses camarades : "j’essayerai de démontrer aux Gilets jaunes qu'on a des députés, qui se donnent pour essayer de reconstruire quelque chose".