TIMES'S UP - Après sa récompense obtenue lors des derniers Golden Globes pour son film "The Disaster Artist", plusieurs femmes se sont élevées, notamment sur Twitter, pour accuser l'acteur d'agressions sexuelles. Face au scandale, James Franco a depuis réagi.
La joie de la récompense aura été de courte, très courte durée pour James Franco. L'acteur, lauréat dans la catégorie "meilleur acteur dans une comédie" pour son interprétation dans le film,"The Disaster Artist", dont il est aussi le réalisateur, a été accusé durant la cérémonie d'agressions sexuelles. Si tout semblait lui sourire avant la cérémonie, celui qui avait suivi le dresscode de la soirée en arborant un smoking noir et un badge "Time's Up" pour marquer son soutien aux femmes victimes de violences sexuelles, au cours de celle-ci, les réseaux sociaux sont venir noircir l'écran.
Sur Twitter, des actrices et des journalistes ont accusé ouvertement l'acteur d'agressions sexuelles. La première personne à avoir soulevé le problème "James Franco" est l'actrice Aly Sheedy, 55 ans, qui a de façon sibylline posté un tweet effacé depuis : "Pourquoi James Franco est-il autorisé à être là?", s'est-elle demandée.
Ce fut aussi le cas de sa confrère Violet Paley qui, aussi dans un tweet, écrit : "Mignon le pin's 'Time's Up', James Franco. Tu te rappelles de la fois où tu m'as pris par le visage dans une voiture pour l'approcher de ton pénis, sorti de ton pantalon ? Ou de la fois où tu as proposé à l'une de mes amies de 17 ans de te rejoindre dans ta chambre d'hôtel, alors que tu avais déjà été surpris à faire ce genre de proposition à une autre fille de 17 ans ?".
Cute #TIMESUP pin James Franco. Remember the time you pushed my head down in a car towards your exposed penis & that other time you told my friend to come to your hotel when she was 17? After you had already been caught doing that to a different 17 year old? — Violet Paley (@VioletPaley) 8 janvier 2018
Dans un second message, l'actrice raconte : "Il y a quelques semaines, James Franco m'a proposé à moi et quelques autres filles, des 'excuses' en retard, agacées et bien faciles. Je ne les accepte pas mais peut-être que d'autres vies seraient facilitées s'il donnait les recettes de son film à l'association Rain (qui aide les victimes de violences sexuelles, ndlr)".
A couple weeks ago, James offered me & a few other girls an overdue, annoyed, convenient phone “apology”. I don’t accept, but maybe some other people’s lives would be made easier if he donated all of his earnings from “The Disaster Artist” to @RAINN01 . — Violet Paley (@VioletPaley) 9 janvier 2018
Autre accusation, celle de Sarah Tither-Kaplan, dont la rencontre avec Franco a eu lieu, là aussi il y a quelques semaines. L'actrice l'accuse de l'avoir forcée à se mettre totalement nue dans un de leurs projets communs. "Hey James Franco, sympa ton pin's 'Time's Up' aux Golden Globes. Mais tu te souviens quand tu m'as dit il y a quelques semaines que les scènes nues que j'ai tournées dans deux de tes films pour 100 dollars la journée n'étaient pas de l'exploitation, puisque je les avais faites sous contrat. Il est temps d'en parler", écrit-elle.
Hey James Franco, nice #timesup pin at the #GoldenGlobes , remember a few weeks ago when you told me the full nudity you had me do in two of your movies for $100/day wasn't exploitative because I signed a contract to do it? Times up on that! — Sarah Tither-Kaplan🌈 (@sarahtk) 8 janvier 2018
Invité dans le "Late Show with Stephen Colbert", James Franco s'est défendu et a déclaré ne pas savoir pourquoi Aly Sheedy avait posté son message et ce qu'il avait bien pu lui faire. "Nous n'avons passé que des bons moments. Je la respecte. Je n'ai aucune idée de pourquoi elle était mécontente. Je ne peux pas parler pour elle", a-t-il déclaré.
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Il a également expliqué être "fier d'assumer les choses" qu'il a faites. "Les choses que j'ai vu sur Twitter ne sont pas exactes mais je soutiens les personnes qui dénoncent et qui peuvent parler parce qu'elles n'ont pas pu parler pendant si longtemps. Je ne veux pas les faire taire", a-t-il poursuivi.