Alerte au moustique tigre : une "surveillance renforcée" du 1er mai au 30 novembre en métropole

Publié le 30 avril 2018 à 19h11
Alerte au moustique tigre :  une "surveillance renforcée" du 1er mai au 30 novembre en métropole

INVASION - Gare au moustiques tigre ! Dès le 1er mai et jusqu’à la fin du mois de novembre, les autorités sanitaires vont se mobiliser pour surveiller le développement du moustique tigre. Pour limiter le risque de contamination, les services de santé appellent à la vigilance envers cet insecte vecteur de plusieurs maladies, le chikungunya, la dengue et le zika

Face à l’invasion du moustique tigre, cet insecte d’origine asiatique présent en France métropolitaine depuis 2004, les services de santé s’organisent. Vendredi 27 avril, le ministère des Solidarités et de la santé a annoncé que ce nuisible est maintenant "une cible prioritaire" des autorités sanitaires et va faire l’objet d’une "surveillance renforcée" durant "sa période d’activité en métropole, du 1er mai au 30 novembre".

Le moustique tigre est désormais présent dans  42 départements de France métropolitaine, un chiffre qui "a doublé ces deux dernières années", précise  la Direction générale de la santé (DGS). "L’objectif de cette surveillance renforcée est double", souligne le ministère dans son communiqué. "Il s’agit à la fois de ralentir la progression de l’implantation du moustique tigre dans les départements et de limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole".

Recommandations pour les voyageurs

Concernant les voyageurs à destination de La Réunion, des Antilles, de la Polynésie française, de l’Amérique centrale et du Sud, des îles françaises du Pacifique, de Mayotte, des Seychelles, de la Guyane ou de l’Asie du Sud-Est, les autorités sanitaires recommandent "de se protéger contre les piqûres de moustique, y compris en journée, en utilisant des répulsifs pour la peau (…) et en portant des vêtements longs et amples." Il existe "un risque d’importation de ce virus qui pourrait être à l’origine d’un début de cycle de transmissions ‘autochtones’, c’est-à-dire des cas de personnes piquées et contaminées en métropole", souligne le ministère de la Santé, dans son communiqué. 

En effet, "le moustique tigre s’infecte en piquant un voyageur malade et transmet secondairement le virus à des personnes non-immunisées lors d’une prochaine piqûre. Ainsi, un cycle de transmission autochtone est généré et peut être à l’origine d’un ou plusieurs foyers épidémiques", précisent les services de santé.

Attention aux eaux stagnantes !

Pour limiter le risque de contamination, le ministère de la Santé rappelle les règles de bon sens, notamment vis-à-vis des eaux stagnantes "qui permettent la reproduction du moustique" : il faut "enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières, mettre à l’abri de la pluie ou supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant se remplir d’eau, etc."

Enfin, en métropole, les particuliers constatant la présence du moustique tigre, facilement reconnaissable à sa couleur noire et aux rayures blanches qui le caractérisent, sont invités à le signaler aux autorités sur la plateforme internet signalement-moustique.fr.


La rédaction de TF1info

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