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Comment l’Etat va-t-il s’y prendre pour sauver Alstom, dont le carnet de commandes sera vide d’ici deux ans ? Le ministre des Transports a évoqué cinq pistes potentielles, parmi lesquelles différents appels d’offres émanant des principales entreprises ferroviaires françaises. La première concerne une négociation directe entre la SNCF et le groupe, pour un train assurant la liaison Paris – Turin – Milan, alors qu’une autre piste concerne une commande de la RATP, pour des petites machines, des locomotives ou encore faire des travaux.
Autre éventualité : l’Etat pourrait commander trente rames pour des trains régionaux et intercités à l’ensemble du groupe ferroviaire qui compte 12 sites au total, mais la répartition pourrait être discutée selon le secrétaire d’Etat du ministère de l’Environnement, Alain Vidalies.
Alstom pourrait également se positionner sur un autre appel d’offres : la commande des futurs métros et RER du grand Paris, même si un constructeur espagnol reste favoris. Enfin, le ministre devrait lancer une commande d’un milliard d’euros d’ici à la fin de l’année, afin de construire des trains d’équilibre du territoire pour les lignes structurantes. Certaines spécificités du contrat ont même été modifiées, pour permettre à Alstom de concourir.
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