Les médecins généralistes pourront bientôt vacciner les 50-64 ans qu'ils jugent vulnérables

M.D.
Publié le 13 février 2021 à 10h53, mis à jour le 13 février 2021 à 12h06

Source : TF1 Info

MOBILISATION - Les médecins généralistes pourront bientôt vacciner leurs patients de moins de 65 ans présentant des facteurs de risque. Cependant, en raison de la pénurie, le nombre de doses disponibles sera limité dans un premier temps.

À compter du 25 février, les Français pourront se rendre chez leur médecin généraliste pour recevoir la première dose du vaccin d'AstraZeneca. Sont concernées les personnes âgées de 50 à 64 ans présentant des facteurs de risque, comme l'obésité, le diabète, un cancer ou encore une maladie respiratoire. Les praticiens sont invités à identifier parmi leurs patients les personnes qu'ils jugent prioritaires et à se rendre dans la pharmacie de leur choix pour récupérer le précieux sérum, indique la Direction générale de la Santé (DGS). Au total, 700.000 doses vont être livrées dans les officines de l'Hexagone dans les prochains jours.

Cependant, en raison de la pénurie actuelle, le nombre de doses disponibles sera limité à un seul flacon par semaine, soit l'équivalent de dix doses, dans un premier temps. Puis, à partir de début mars, les médecins auront le droit à deux ou trois flacons. "Les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles au regard du nombre de médecins potentiellement engagés dans la campagne de vaccination. De ce fait, chaque médecin disposera d’un seul flacon lors de la première livraison (semaine du 22 février), et de 2 ou 3 flacons maximum pour la deuxième livraison (semaine du 1er mars)", détaille la DGS dans un communiqué

Dispositif ensuite élargi aux moins de 65 ans sans facteurs de risque

Les quantités disponibles sont limitées mais faciliteront la vie des patients pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu'à un centre de vaccination. Pour limiter le risque de pertes, la Direction générale de la Santé recommande aux médecins de vacciner les dix personnes à la suite dans la même matinée. Ceux qui possèdent un réfrigérateur permettant de conserver le produit auront quant à eux deux jours pour organiser leurs rendez-vous. Le dispositif devrait ensuite être élargi aux personnes de moins de 65 ans sans facteurs de risque. Toutefois, pour des raisons de logistique, il n'est pas exclu que les pharmaciens puissent réaliser directement les injections, comme pour le vaccin contre la grippe.

Face à la situation épidémique qui demeure fragile dans l'Hexagone, avec une pression hospitalière qui se maintient à un niveau élevé (plus de 26.000 malades du Covid hospitalisés, dont près de 3300 en réanimation), la vaccination reste toujours l'espoir de sortir d'une crise qui a fait à ce jour plus de 81.000 morts en France. Mais le chemin est encore long : pour le moment, seulement 2,22 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, dont 617.715, deux doses. Une situation qui s'explique en partie par la difficulté pour s'approvisionner. 


M.D.

Tout
TF1 Info