Covid-19 : se taire dans les transports en commun, la nouvelle recommandation de l'Académie de médecine

TAISEZ-VOUS - Dans un communiqué diffusé ce vendredi, l'Académie de médecine estime que le port obligatoire du masque dans les transports en commun "doit s'accompagner d'une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner".
Garder le silence pour éviter le virus. C'est, en substance, la consigne adressée ce vendredi par l'Académie nationale de médecine aux usagers des transports en commun. Pour autant, elle ne recommande pas de tirer un trait sur les masques artisanaux, contrairement à ce qu'a affirmé le ministre de la Santé Olivier Véran au 20h de TF1 jeudi soir.
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Selon le communiqué diffusé ce vendredi, malgré la "menace" des nouveaux variants, l'Académie recommande "de ne pas modifier les gestes barrière tels qu’ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois". Il faut en revanche rappeler les bons comportements : porter le masque en permanence dans l'espace public "même quand la distanciation physique devient supérieure à 1 mètre", couvrir la bouche et le nez avec le masque... Toujours selon l'Académie, le port obligatoire du masque dans les transports en commun "doit s'accompagner d'une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner".
"Principe de précaution"
Autre enseignement de l'avis de l'Académie : les masques artisanaux ne sont pas forcément à jeter à la poubelle. Elle prend ainsi le contre-pied du ministre de la Santé Olivier Véran, lequel a appelé jeudi les Français à ne plus utiliser ces masques jugés insuffisamment filtrants. Ce renforcement "relève d'un principe de précaution" mais qui "manque de preuve scientifique", a répondu vendredi l'Académie de médecine, estimant que "l'efficacité des masques grand public n’a jamais été prise en défaut dès lors qu’ils sont correctement portés".
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"Un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l’ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l’incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles", poursuit l'Académie. Elle doute également de l'idée d'étendre la distanciation physique de 1 à 2 mètres entre deux personnes, une "proposition défendable en théorie mais inapplicable en pratique".
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