VIDÉO - Le mystère des boulettes de mousse jaunes sur les plages de la Côte d'Opale est résolu

par Claire CAMBIER
Publié le 19 juillet 2017 à 17h52, mis à jour le 19 juillet 2017 à 20h14

Source : JT 20h Semaine

OUPS - Le mystère est (enfin) levé. Les boulettes jaunes qui avaient été retrouvées le week-end dernier sur les plages de la Côte d’Opale sont de la paraffine, un produit issu de pétrole et transporté en cuve par bateaux.

Le week-end dernier, les vacanciers avaient découvert d'étranges boulettes jaunes sur de nombreuses plages de la Côte d'Opale entre Camiers et le Cap Gris-Nez. Une pollution dispersée sur une quarantaine de kilomètres qui avaient alors alerté les autorités. La préfecture du Pas-de-Calais avait ordonné le nettoyage des plages ainsi que des analyses sur des échantillons prélevés.

Les résultats sont arrivés ce mercredi : d'après le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) de Brest, il s'agit ... de paraffine. Un produit issu du pétrole et transporté en cuve par les bateaux. 

Cette année, deux autres cas ont été détectés dans la région, mais jamais à un tel niveau. La préfecture estime que la pollution est de 33 m3. Des vols de surveillance par hélicoptère ont été effectués, ne révelant "pas de traces de pollution en mer", a-t-elle également précisé.

Des poursuites contre les pollueurs quasiment impossibles

Déceler les bateaux qui déversent leur cargaison ou qui effectuent des dégazages sauvages n'est pas chose aisée. "Les circonstances peuvent montrer (clairement) que c’est tel bateau ou tel bateau", explique Jonathan Henchart, président de l’association Seamer. "Mais ce n’est pas suffisant pour porter plainte, il faut avoir une image du bateau en train de déverser cette substance". Un simple exemple : "S’il est passé la nuit, il n’y a pas d’images", ajoute-t-il.

Une pollution "sans danger", selon la préfecture

Dans ce cas précise, la préfecture se veut rassurante : la paraffine ne présente "aucun danger" pour la santé publique ou pour 

la faune et la flore. Elle recommande tout de même dans un communiqué d'"informer les estivants de la nature du produit, de la nécessité de ne pas le manipuler et de veiller à ce que les jeunes enfants de l'ingèrent pas accidentellement".


Claire CAMBIER

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