Des tests de grossesse à 1 euro dans les supermarchés Leclerc

CONSO – Le patron des enseignes Leclerc a annoncé mercredi sur son blog que les supermarchés du groupe proposeraient désormais, en magasin comme en parapharmacie, des tests de grossesse à un euro. Une nouveauté rendue possible par la loi de consommation publiée mardi au Journal officiel.
Aussitôt autorisés, aussitôt sur le marché. Dans un post publié ce mercredi sur son blog , Michel-Edouard Leclerc, le patron des supermarchés du même nom, annonce la mise en vente de tests de grossesse en magasin comme en parapharmacie. "E.Leclerc proposera enfin un test de grossesse parmi les moins chers du marché, au prix exceptionnel de 1€", se félicite-t-il. "Inutile de préciser que ces tests présenteront toutes les garanties de fiabilité", a-t-il ajouté.
Une mesure qui ne fait pas l'unanimité
Cette nouveauté a été rendue possible grâce à la loi sur la consommation publiée mardi au Journal officiel . Elle permet ainsi aux grandes surfaces de vendre quelques produits jusqu'à présent réservés aux seules pharmacies. Réjoui, le patron de l'enseigne ne manque pas de rendre quelques hommages. "C’est grâce au courage de quelques parlementaires (particulièrement Patricia Schillinger, Sénatrice socialiste du Haut-Rhin) et de Benoît Hamon, le ministre de la Consommation, que nous avons enfin pu faire avancer notre pays sur la bonne voie", écrit-il.
L'enseigne Carrefour, sans dégainer aussi rapidement, a emboîté le pas de son concurrent , habitué des coups marketing liés à l'actualité. Sans toutefois annoncer le prix de vente, comme le rapporte le HuffPost.
Malgré la baisse du prix des tests de grossesse et son accessibilité développée, cette mesure ne fait toutefois pas l'unanimité. Elle suscite notamment une forte opposition de la part des pharmaciens. L'Académie nationale de pharmacie a estimé, le 24 février, qu'il s'agissait d'un "mauvais service rendu aux femmes". "L'information sur l'emballage et la notice ne saurait remplacer un accompagnement personnalisé, "surtout quand il s'agit de très jeunes femmes en désarroi ou de femmes en situation précaire", soulignait l'association dans un communiqué. Le gouvernement, lui, préfère y voir une "avancée".
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